Un homme tente de s’immoler par le feu à Haï Chahid Mahmoud

Un homme tente de s’immoler par le feu à Haï Chahid Mahmoud

Hier, la localité de Haï Chahid Mahmoud a vécu une matinée mouvementée quand un citoyen a tenté de s’immoler par le feu. Ce dernier avait squatté, avec un groupe de citoyens, des logements de l’agence foncière non achevés et abandonnés depuis plus de sept ans. Le P/APC qui s’était déplacé avec la force publique pour procéder à l’évacuation des indus occupants a eu une vive altercation avec un citoyen qui n’a pas hésité à s’asperger d’essence.

L’intervention des présents l’a empêché de s’immoler. Toutefois, pris de malaise, il a été transféré aux urgences du CHUO où on lui a pratiqué un lavage d’estomac pour débarrasser son corps de l’essence qu’il avait absorbé.



Cet épisode intervient alors que la wilaya d’Oran fait face à une vague de squat de lots de terrain et de logements inoccupés.

A Haï Chahid Mahmoud, les logements inachevés de l’agence foncière avaient fait l’objet au mois de novembre 2010 d’une occupation illégale.

L’intervention de la force publique avait permis l’évacuation des habitants, à la veille de la visite du wali, qui avait ordonné l’achèvement des travaux. Cette opération a été entamée mais avant-hier, des citoyens, parmi lesquels l’auteur de la tentative d’immolation par le feu, sont revenus à la charge pour occuper une nouvelle fois les lieux.

Vendredi, des citoyens de la commune de Misserghine, à l’ouest d’Oran, ont squatté 80 logements en voie de finition.

C’est à la suite d’une rumeur annonçant que ces habitations allaient être distribuées à des bénéficiaires qui ne résident même pas la commune que tout a commencé. L’intervention des éléments de la brigade antiémeutes a permis d’évacuer les lieux mais la tension reste vive dans la localité.

Par ailleurs, des sources ont affirmé que les responsables de la commune de Hassi Bounif se disent inquiets pour le sort de 120 logements Cnep à Hassi Ameur, achevés depuis plusieurs années et laissés à l’abandon. Une correspondance aurait été adressée au maître de l’œuvre (la Cnep), pour la contraindre à assurer le gardiennage et procéder à leur distribution.

F. Ben