Un homme condamné à deux ans de prison ferme, Il a agressé sa propre mère

L’accusé dans cette affaire qui répond aux initiales de H. N., est étudiant en sciences juridiques et administratives au niveau de l’université de droit d’Alger. Cet accusé présente des antécédents judiciaires dans plusieurs affaires de trafic de drogue.

Le tribunal correctionnel de Bab El Oued a traité une affaire dans laquelle avait été accusé un homme d’une trentaine d’années.

La victime dans cette affaire n’est autre que la propre mère de l’accusé. Le prévenu est poursuivi pour violence contre ascendant avant qu’il ne soit condamné à une peine de deux années de prison ferme pour ces mêmes chefs d’inculpation. L’accusé dans cette affaire qui répond aux initiales de H. N. est étudiant en sciences juridiques et administratives au niveau de l’université de droit d’Alger.

Cet accusé présente des antécédents judiciaires dans plusieurs affaires de trafic de drogue. Les tenants et les aboutissants de cette affaire remontent au jour où la victime a sollicité les forces de sécurité de compétence territoriale en vue de déposer une plainte pour coups et blessures à l’encontre de son propre fils. La victime a présenté aux forces de sécurité un certificat médical d’une invalidité de trente jours attestant de la violence de l’agression.

Dans la déposition de la victime il a été indiqué que le mis en cause n’avait pas hésité à passer à tabac sa propre mère à l’aide d’un gourdin pour lui occasionner des blessures graves qui lui avaient valu plus d’un mois de convalescence. Interrogé lors de l’audience par le juge à propos des raisons de cette agression, la victime a indiqué que tout avait commencé lorsque le mis en cause l’avait sollicitée pour lui donner une somme de 50 millions de centimes.

La victime a expliqué que son fils envisageait d’émigrer d’une manière clandestine en Europe. La vieille femme avait refusé catégoriquement de remettre ladite somme à son fils et c’est ce qui avait énervé celui-ci et l’avait mis dans tous ses états avant de se saisir d’un bâton et de se mettre à battre sa génitrice avec une rare violence. La vieille femme a exprimé lors de son audition par le tribunal de Bab el Oued sa désolation quant à la tournure qu’avait prise sa vie.

Elle a indiqué que son fils unique avait chaviré après la mort de son mari car celui-ci s’est mis à ne plus aller à l’université et à consommer de la drogue et autres stupéfiants avant de penser à l’émigration clandestine. Elle a indiqué qu’elle n’avait jamais pensé un jour déposer une plainte contre son fils ou encore moins se retrouver face à un tribunal dans un procès contre son fils. Elle a indiqué qu’elle avait hésité maintes fois à déposer plainte de peur de ce que son fils allait ou pouvait subir si jamais il était incarcéré dans un établissement pénitenciaire.

Cependant, la victime a indiqué que ce qu’elle subit est insupportable car son fils est devenu de plus en plus violent et s’est mis à la battre souvent et c’est ce qu’elle n’est pas arrivée à tolérer et c’est pour cette raison qu’elle a décidé de déposer plainte contre lui. D’autre part, le mis en cause dans cette affaire a nié en bloc tous les griefs qui avaient été retenus contre lui. Il a indiqué que toute cette affaire n’est qu’une mise ne scène de la part de sa propre mère et que le but de tout ce scénario selon ses qualificatifs est bien orienté et il n’a qu’un seul but et qui est celui de l’empêcher d’émigrer.

Il est allé jusqu’à renverser la vapeur dans ses déclarations lorsqu’il avait dit que c’était bien lui qui se faisait agresser chaque jour par sa propre mère pour l’obliger à quitter la maison. Le prévenu a demandé au tribunal de le faire bénéficier d’un acquittement pour qu’il continue ses études.

Par Azouaou Mahiout