Une tragédie glaçante a secoué la commune de Yabous, au nord de la wilaya de Khenchela. Une femme de 78 ans a perdu la vie sous les coups de couteau assénés par son propre fils, atteint de troubles mentaux. Le drame s’est produit dans un cadre familial, transformant la maison en scène de crime.
Ce mardi, le calme habituel de la commune de Yabous, nichée à une cinquantaine de kilomètres de Khenchela, a été brisé par un événement d’une rare violence. Une mère de famille, âgée de 78 ans, a été retrouvée sans vie dans sa maison, le corps couvert de multiples plaies. Le principal suspect n’est autre que son propre fils, âgé de 43 ans, connu dans le voisinage pour souffrir de troubles psychiques et mentaux.
Le drame s’est produit à proximité du barrage de Taghrast, dans une habitation familiale isolée. L’homme, dans un accès de folie, l’homme s’en est pris violemment à sa mère. L’arme du crime, un couteau de cuisine, saisi dans un geste brutal qui ne lui a laissé aucune chance.
Khenchela : un fils de 43 ans poignarde à mort sa mère
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme a agi alors qu’il se trouvait seul avec sa mère. Sa maladie psychique semble s’être intensifiée dans un moment de crise aiguë, le poussant à s’armer d’un couteau avant de poignarder la vieille dame à plusieurs reprises. La victime, affaiblie par l’âge, n’a pu se défendre. Le corps a été retrouvé gisant dans une mare de sang. Le fils a été trouvé sur les lieux, toujours armé.
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L’un des frères, en entrant dans la maison, a découvert la scène macabre. L’image insoutenable de leur mère ensanglantée, le frère debout, tenant encore le couteau, a suffi pour lancer l’alerte. Les services de la Protection civile et les éléments de la Gendarmerie nationale ont rapidement été dépêchés sur place.
Interpellation du suspect et ouverture d’une enquête judiciaire
À l’arrivée des secours, il était déjà trop tard pour sauver la victime. Le corps sans vie a été évacué vers la morgue de l’hôpital Houari Boumediène de Bouhmama pour autopsie. Le fils présumé coupable a été arrêté sur les lieux sans résistance.
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Les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances précises du passage à l’acte. Si la pathologie mentale du suspect est confirmée, cela pourrait influencer la qualification judiciaire de l’acte.
