Après le journaliste Hamid Mahiout qui a eu droit à un vibrant hommage ce week-end dans son village natal, Aït Frah, où un tournoi de football a été organisé à sa mémoire, un autre hommage sera rendu ce dimanche soir à Tizi Ouzou, au journaliste, écrivain et poète Tahar Djaout, le premier intellectuel tombé sous les balles assassines des groupes armés durant la décennie noire.
Au programme de cet hommage qui aura lieu à partir de 21h30 à la place Mbarek-Aït Menguellet, à l’initiative de l’association culturelle Amusnaw, en partenariat avec l’association des journalistes de Tizi Ouzou, sont prévues une exposition dédiée à cet intellectuel hors pair, une prise de parole des journalistes qui comptent à la fois rappeler le parcours et l’engagement du fils d’Oulkhou pour la cause progressiste et comment le pouvoir a tenté d’effacer la mémoire de ces martyrs de la plume et leur infliger une seconde mort à travers la réconciliation nationale imposée par Bouteflika. L’hommage se poursuivra avec l’interprétation de quelques chansons engagées.
