Deux jeunes femmes sub-sahariennes ont été menacées à l’arme blanche par un groupe d’hommes puis ont été victimes d’un viol collectif dans un bidonville proche d’Oran.
Selon la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH), hier soir vers 20 heures, deux femmes, tout juste sorties de prison ont été violées. Après avoir été emprisonnée une semaine sans motif suite à une rafle menée par les forces de l’ordre, les jeunes femmes rentrent à leur domicile.
Sur le chemin, un bande d’algériens les menacent avec des couteaux et les emmènent dans une maison d’un bidonville appelé « Coca ». Là, ils les frappent, les torturent puis les violent à tour de rôle. L’une d’entre elles arrive à s’échapper vers minuit. Nue, elle se fait recueillir par une famille d’algériens qui l’habille et aide à aider son amie. Grâce aux voisins, la deuxième victime arrive à s’enfuir également.
Toutes deux vont déposer plainte à la gendarmerie de Yaghmourassen. Les autorités algériennes refusent alors de les écouter et d’enregistrer leur dépôt de plainte.
Visiblement les violences à l’encontre des sub-sahariennes sont monnaie courante en Algérie, la LADDH se bat pour stopper ses violences qui prennent des « proportions alarmantes ».