Le commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Mme. Navanethem Pillay, qui a achevé sa visite de trois jours en Algérie a confirmé mercredi sa précédente déclaration au sujet de l’envoi par l’ONU d’un groupe de travail pour investiguer sur les disparus en Algérie.
« J’ai été heureuse d’apprendre que le gouvernement algérien a accepté la demande de l’envoi en Algérie de l’organe indépendant d’experts de l’ONU connu sous le nom de groupe de travail les disparitions forcés ou involontaires »a-t-elle répondu à la presse.
Ce groupe de travail, dont elle n’a pas précisé l’agenda, ni les personnes qui le composent va selon elle « écouter les différents acteurs, autorités officielles, organisations des droits de l’homme organisations des familles des disparus »Cependant, précise encore, le commissaire de l’ONU au droit de l’homme « ce n’est pas une commission d’enquête, c’est un groupe de travail qui a de l’expérience connu pour avoir déjà fait des investigations dans des pays qui ont connu des problèmes similaires ».
Enfin Mme Navanethem Pillay, a précisé que « ce groupe de travail viendra à la demande du gouvernement algérien ». Mardi, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, la commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, avait t fait part de sa « satisfaction » de la visite prochaine à Alger d’un groupe de travail pour « évoquer la question des personnes disparues, durant la décennie noire qu’avait connue le pays dans les années 1990″.
Mecredi en début d’après midi et au moment ou elle était reçue par maitre Farouk K’Sentini , président de la commission de protection et de promotion des droits de l’homme (proche du pouvoir),tentative de manifestation improvisée par quelques personnes proches des familles des disparues a été dispersée par la police.
Au cours de sa visite , Mme Navanethem Pillay a été reçue successivement par le Premier ministre, le président de l’Assemblée, le président de Sénat et le président de la république.