« Un grand hôpital à Alger » : Tebboune livre ses ambitions

« Un grand hôpital à Alger » : Tebboune livre ses ambitions

Dans un entretien accordé au journal allemand Der Spiegel, le président de la République a fait état de perspectives de plusieurs grands projets en partenariat avec l’Allemagne. Entre autres, il a parlé du projet de réalisation d’un grand hôpital à Alger.

D’emblée, le chef de l’État a évoqué les secteurs de coopération pouvant être développés, citant à titre d’exemple, les énergies renouvelables et la santé. Sur ce dernier point, il a cité l’exemple de la construction d’un grand hôpital à Alger.

« Je voudrais que nous construisions ensemble un grand hôpital à Alger. Un établissement qui couvre toutes les spécialités de la médecine », a-t-il précisé. En outre, il a souligné que l’Algérie serait disposée à financer une « grande partie » de ce projet.

Concernant le volet des énergies renouvelables, il a indiqué qu’il y a « beaucoup de potentiel dans ce domaine ». « Avec l’aide de l’Allemagne, nous pourrions approvisionner l’Europe en énergie solaire », a-t-il affirmé.

Tebboune se félicite de la qualité des relations politiques avec l’Allemagne

À une question sur ses attentes par rapport au prochain gouvernement allemand dans le domaine de la coopération bilatérale, Tebboune a déclaré : « tout ce qui est possible », affirmant que « l’Allemagne est un modèle pour nous à bien des égards ».

Dans le même sillage, il s’est félicité de la qualité des relations politiques entre les deux pays. « Les Allemands nous ont toujours traités avec respect, ils ne nous ont jamais traités avec arrogance, et il n’y a jamais eu de désaccord sur la politique étrangère », a-t-il souligné.

Évoquant les relations avec la France, Tebboune estime que les propos Macron vont laisser des traces durables dans les relations entre les deux pays et hypothéquer une reprise des contacts à court terme.

À ce propos, il affirme : « Je ne vais pas être le premier à faire le pas, sinon je perds tous les Algériens ». Pour lui, « c’est un problème national, ce n’est pas un problème du président de la République ».