L’avant-première du film super production sur Aïssat Idir vient d’être présenté en exclusivité, au cours de la cérémonie de la remise des trophées des femmes entrepreneurs par SEVE.
C’est d’ailleurs la responsable de l’entreprise qui a réalisé ce film, qui a été distinguée dans cette rencontre annuelle, récompensant les meilleures performances au féminin dans le développement économique et l’épanouissement culturel.
Ce film sur Aïssat Idir est une production dans la plupart des domaines de la réalisation cinématographique. D’abord sur le plan de son envergure se traduisant par le fait qu’il s’agit d’un feuilleton qui compte pas moins de quinze parties. Chacune d’elle dure cinquante-deux minutes comme pour le genre documentaire. Sur le plan ensuite de la composition et du nombre des acteurs. Ils sont près de quatre cents à jouer dans cette production.
Certains sont des professionnels, d’autres des inconnus qui débutent pour la première fois leur carrière au cinéma. Ils y réussissent bien comme l’adolescent qui incarne la jeunesse de Aïssat Idir. Des moyens matériels colossaux ont été consacrés à la réalisation de ce feuilleton fleuve avec la reconstitution de l’environnement de l’époque, illustré par ses constructions et les costumes des habitants.
Tous ces superlatifs de production et de réalisation ont été utilisés et employés pour mettre en valeur et glorifier le héros légendaire de la Révolution que fût Aïssat Idir, cet enfant d’un village de Kabylie. Il incarne le symbole de la lutte ouvrière. Grâce à sa courageuse action, il a su faire reconnaître les droits spoliés du travailleur algérien, méconnus par le colonisateur. Il a créé, en pleine guerre de Libération nationale, le 24 février 1956, l’Union générale des travailleurs algériens.
A travers son itinéraire exemplaire s’illustre la longue et héroïque résistance du peuple algérien dans sa lutte et son combat contre le colonialisme. Cette super production constitue ainsi un document d’une valeur inestimable et un témoignage inépuisable sur l’histoire de l’Algérie dans le courant du XXe siècle.
Kamel Chériti.