Un faux dentiste arrêté par la police à Oran

Un faux dentiste arrêté par la police à Oran

Les éléments de la police judiciaire de la wilaya d’Oran ont pu découvrir un cabinet dentaire clandestin au centre même de capitale de l’ouest. Les policiers ont également pu mettre un terme aux activités illégales du faux dentiste, qui mettait la vie des patients en danger.

En effet, et comme cela est rapporté par une publication de la DGSN, les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de la wilaya d’Oran, ont pu, pendant la journée d’hier, découvrir un cabinet clandestin de chirurgie dentaire au centre-ville d’El Bahia.

Un faux dentiste au centre d’Oran

Les policiers de la BMPJ ont pu également arrêté le faux dentiste, qui exerçait au sein de ce cabinet sans aucune qualification ni autorisation. Le faux dentiste a été arrêté par les policiers qui ont pu saisir sur lui la somme de 42 millions de centimes, de l’argent gagné grâce à ses activités illégales de dentiste clandestin.

L’intervention des éléments de la police judiciaire, avait également permis de mettre la main sur une quantité de médicaments qui était utilisée dans les activités dangereuses et illégales du faux dentiste. Ce dernier, a été par ailleurs, l’objet d’une procédure judiciaire qui a été engagée contre lui.

L’accusé est poursuivi pour l’exercice illégal d’une profession légalement réglementée, mise en danger de la vie d’autrui, et pour violation des devoirs citoyens liés à la précaution et à la sécurité. L’accusé sera présenté devant la justice.

Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que de telles activités soient découvertes par les éléments de la police en Algérie. En 2012, Cinq personnes de nationalité syrienne ont été arrêtées par la police pour pratique illégale de la chirurgie dentaire à Alger.

Les accusés ont profité d’une faille dans l’application des dispositions de la loi 85-05. Cette loi qui vise à la protection et à la promotion de la santé et qui régit les différentes professions médicales et paramédicales, souffre d’un manquement qui aurait permis l’ouverture d’un grand nombre de boutiques spécialisées dans la vente d’anesthésiants, et de matériel chirurgical, réservé exclusivement à la médecine dentaire.