Un éleveur de Batna propose des « super-moutons » à 300.000 DA l’unité

Un éleveur de Batna propose des « super-moutons » à 300.000 DA l’unité

À l’approche de l’Aïd el-Adha, de nombreux bergers s’activent à promouvoir leurs bêtes afin de maximiser les gains. Et si certains appliquent la bonne vieille méthode du bouche-à-oreilles pour faire valoir leur cheptel, d’autres adoptent des techniques plus modernes. Les réseaux sociaux sont ainsi devenus une passerelle de promotion utile pour beaucoup.

N’hésitant pas à mettre en avant ses moutons sur Facebook, un éleveur de Batna a fait particulièrement parler de lui dernièrement. Entre dérision et intéressement sincère, les internautes se bousculent pour répondre à cet homme qui fait le buzz grâce à son cheptel.

Des moutons hors normes à Batna

Un éleveur de la région de Batna a surpris les internautes de multiples façons ce samedi. D’abord par le pedigree de son cheptel ; des moutons à gabarit imposant descendant visiblement d’une lignée ancestrale. Les bêtes, toutes marquées au henné, font plus de 1,60 m au garrot, ce qui surpasse de loin la plupart des races vendues en Algérie.

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Bien conscient que ses moutons se démarquent du lot, l’éleveur n’hésite pas à jouer sur ça et va même jusqu’à provoquer la concurrence « Je défis quiconque, dans les 58 wilayas, d’avoir de plus beaux moutons. Avec une carrure pareille et une laine aussi propre et douce ».

Un éleveur demande 300.000 DA pour ses moutons à Batna

Ce qui interpelle le plus les internautes algériens dans toute cette histoire, c’est bien le prix exigé par ce berger. Si cette année, les tarifs se sont envolés et avoisinent désormais les 60-70 000 DA, cet éleveur a largement dépassé la moyenne. Pour s’offrir un de ces « super-moutons », l’acheteur devra dépenser pas moins de 300 000 DA, soit 10 fois le revenu moyen en Algérie.

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Si cette tendance haussière continue à prendre de l’ampleur, et surtout, si aucun plafond de prix n’est imposé, le citoyen algérien pourrait bien se retrouver à économiser une année de salaire pour se permettre un mouton pour l’Aïd.