Un éclairage public pour les sangliers !

Un éclairage public pour les sangliers !
A l’heure où les pouvoirs publics livrent une bataille sans merci contre  le gaspillage de l’énergie électrique et optent pour des plans de gestion de rationalisation de ce produit, Mostaganem  se distingue  encore  par  une forte consommation d’électricité de par l’existence  de réseaux d’éclairage public situés  le long de ses axes routiers en double voie  ( Mosta- Oran, Mosta – Mesra, Mosta- Benabdelmalek Ramdane ). 
Ces trois itinéraires, d’une distance de plus d’une cinquantaine de kilomètres et dotés de réseaux d’éclairage public, éclairés  dès la tombée de la nuit, ne semblent répondre à aucune utilité ou autre urgence   de l’heure. Sont-ils justes  éclairés pour des raisons de sécurité routière  ou autre, alors que des dizaines de douars de la wilaya, ne disposent que d’un ou deux lampadaires dont les lampes sont grillés et ne sont  changées que d’une campagne électorale à une autre.
Ces axes routiers sont situés en rase campagne et paraissent mieux être éclairés  naturellement  et demeurent les moins exposés aux accidents de la circulation, alors , pourquoi ce gaspillage qui ne semble point prendre fin  et se poursuivre malgré les campagnes de sensibilisation tendant à une meilleure rationalisation  de cet énergie qui coute énormément. Pour rappel, l’axe routier en double voie menant vers Oran est long de 25 kilomètres et contraint les  communes de Mazagran, de Hassi Mamèche, de Stidia et de Fornaka  à débourser annuellement  tant de millions en dinars  pour honorer les sales factures de consommation du réseau de l’éclairage public qu’elles se partagent .
En fin de compte, ce réseau  d’éclairage public, ne semble  illuminer dès la tombée de la nuit la voie que pour les rares sangliers  qui vivotent au sein du massif forestier de la région  et  empruntent  ce passage fortement éclairé que pour se déplacer d’un coin à autre. Alors à quoi bon persister dans le gaspillage et continuer de gâcher un éclairage qui n’est plus d’aucune utilité, juste sur le  bout de ce tronçon, dont la partie oranaise longue d’une cinquantaine de kilomètres n’a jamais été éclairée et ne dispose pas du moindre lampadaire !