Hier mardi 22 octobre, Yacine Oualid, le ministre en charge du secteur de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a orchestré une série de rencontres stratégiques, recevant coup sur coup des délégations de poids venant de Russie et de Chine.
Ces échanges, résolument tournés vers la consolidation des liens de coopération et de partenariat, dessinent les contours d’une nouvelle ère pour l’agriculture algérienne, qui cherche à se moderniser et à valoriser son potentiel, notamment dans les vastes territoires du Sud.
Ce rapprochement avec deux puissances mondiales augure-t-il d’une accélération des projets structurants et d’une diversification des savoir-faire technologiques ?
Le géant Russe « Eko Niva » en quête d’opportunités d’investissement agricole dans le sud algérien
Mardi, le siège du ministère a accueilli Stefan Duerr, fondateur et président du groupe russe Eko Niva, l’un des acteurs majeurs de l’agro-industrie en Europe. Le responsable des affaires agricoles à l’ambassade de Russie en Algérie et le vice-président du Conseil algérien du renouveau économique (CARE) accompagnaient M. Duerr.
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Cette rencontre a permis aux opérateurs russes de prendre la pleine mesure des opportunités d’investissement agricole qu’offre l’Algérie, ainsi que des mesures d’encouragement que le pays réserve aux investisseurs étrangers.
L’intérêt du groupe russe se porte de manière affirmée vers la concrétisation de projets dans le secteur agricole, avec une attention particulière pour les régions du Sud. Ces zones disposent en effet d’un potentiel de développement certain et de ressources naturelles importantes.
L’expertise chinoise en agriculture moderne et technologies d’irrigation sollicitée
Dans une seconde séquence, le ministre Oualid a reçu une délégation de haut niveau de l’entreprise publique chinoise XPCC (Xinjiang Production and Construction Corps). La délégation était menée par Zhang Wensheng, membre du comité du Parti communiste chinois et vice-commissaire politique de l’institution.
Les discussions ont d’abord rappelé le caractère distingué des relations d’amitié et de coopération unissant l’Algérie et la Chine. Avant de converger vers la volonté partagée de renforcer ces liens dans plusieurs domaines, l’agriculture figurant au premier plan. Plusieurs pistes de collaboration concrètes ont été abordées, notamment en matière d’agriculture moderne.
Le ministre algérien a mis en évidence l’intérêt de l’Algérie pour le modèle chinois pour l’utilisation des technologies agricoles spécifiques :
- Le reboisement et la lutte contre la désertification.
- Le développement de semences adaptées au climat aride.
- Les techniques et systèmes d’irrigation agricole performants.
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Cette approche ciblée vise à importer des solutions éprouvées pour répondre à des problématiques locales bien identifiées.
Agriculture en Algérie : un appel à l’investissement étranger et à la synergie de la recherche
En conclusion de ces échanges, le ton s’est voulu incitatif. Les deux parties, algérienne et chinoise, ont proposé l’établissement de mécanismes de coopération solides entre les institutions de recherche scientifique des deux pays. Cet axe de travail vise à accélérer le transfert de connaissances et l’adaptation technologique aux spécificités du territoire algérien.
Par ailleurs, l’invitation aux opérateurs chinois à investir en Algérie s’est faite claire et appuyée. Le pays met en avant les avantages substantiels offerts aux investisseurs étrangers. Ainsi que sa position géographique stratégique, porte d’entrée naturelle vers les marchés extérieurs.
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Ces rencontres avec les délégations russe et chinoise confirment la détermination de l’Algérie à positionner l’agriculture algérienne comme un pôle d’investissement étranger majeur. En s’appuyant sur des partenariats internationaux de premier plan.
