Une nouvelle opération de relogement dans la wilaya d’Alger est engagée par les autorités. Et si les choses se sont bien déroulées, un peu partout ce n’est pas le cas au Val d’Hydra où les habitants de ce quartier ne veulent rien entendre et refusent de rejoindre leurs nouveaux lieux de relogement du côté de Birtouta.
En tout il y a 432 familles qui ont squatté dans les années 90 avec la complicité des élus du FIS un terrain qui relève des biens Habous. Aucun d’eux n’a de titre de propriété, mais pour eux le fait d’avoir habité les lieux depuis tant d’années suffit à justifier l’occupation de ce terrain avec des baraques en tôles.
Parmi, les habitants de ce bidonville géant il y a de nombreuse familles de terroristes repentis, nous confiera un responsable de la police. Face au refus des familles de quitter les lieux, un important dispositif policier appuyé par des pompiers est déployé sur les lieux, depuis le rond point en remontant le long du boulevard jusqu’au niveau du siège de la commission européenne.
Les autorités ont décidé de couper l’eau et l’électricité. Une mesure de sécurité, nous a-t-on expliqué avant le travail de démolition des baraques avec des engins de la wilaya d’Alger. Outre les populations, il y a également pas moins de 82 commerçants (alimentations générale, matériels informatiques, parfumerie) qui ont loué en deuxième main chez les propriétaires squatters.
Des loyers allant jusqu’à 140.000 dinars pour de modestes bicoques, mais il est vrai que le boulevard offre une grande clientèle. Ces commerçants aussi sont contrains de fermer boutique, car ils n’ont ni registre de commerce, ni acte de propriété et ils n’ont jamais payé d’impôts.