Un directeur d’école tabasse des dizaines d’élèves

Un directeur d’école tabasse des dizaines d’élèves

Que reste-t-il de la punition dans les écoles ? Des corps enfantins tabassés à bras le corps. Ce phénomène des temps classiques ne disparaît toujours pas des établissements scolaires, croyant pour, ses exécuteurs conservateurs, que c’est toujours la meilleure façon de punir et d’éduquer un(e) élève.

Des générations y étaient passées par là, et toujours le constat était de s’en débarrasser au plus vite possible de cette punition qui sous-estime l’élève, et lui provoque dans beaucoup de cas des troubles psychiques. L’école passe d’un lieu de formation à un espace de déformation à travers ses pratiques révolues.

Dans la vidéo ci-dessus, l’on montre comment un directeur d’une école à Sétif punit des dizaines d’élèves en les tabassant à coup de bâton sur leur mains sensibles. Pourtant, un responsable de cette envergure, vis-à-vis de son école, devrait être conscient que la loi proscrit toute forme de « châtiments corporels, les sévices moraux et toutes formes de brimades () dans les établissements scolaires » (article 21 de la loi du 24 janvier 2008 portant la loi d’orientation sur l’éducation nationale). Il est malheureux de constater toujours qu’aucune loi intégrale n’y est consacrée à ce genre d’actes en Algérie, et que l’on ne retrouve qu’un minime article qui proscrit cette violation de l’une des valeurs humaine, et tout cela devant la démission morale d’un bon nombre de parents.