Bencherki Otsmane

Selon l’officier de la gendarmerie de Chlef, Rakeb Soumia, « il a été enregistré 117 cas de maltraitance en 2017». La gendarmerie explique que les violences physiques sont l’aspect le plus dominant.
Au niveau national, on fait état de plus de 7.000 femmes victimes de violence, soit de la part de l’époux, soit par un membre de la famille. Selon l’avocate Nacéra Bedrouni du barreau de Chlef, « peu de femmes osent franchir le pas pour déposer une plainte au niveau des services de sécurité et dans le cas où celles-ci le font, elles se rétractent rapidement sous l’influence de la famille qui n’apprécie pas que le linge sale soit étalé devant le public’ ».
Il y a bien sûr ces femmes qui ont des enfants en bas âge qui ne savent pas où aller et par conséquent acceptent leur sort. L’avocate fera remarquer que « la loi prévoit entre 6 mois et deux ans de prison ferme pour toute agression ».
