Un dilemme pour les femmes victimes de violences

Un dilemme pour les femmes victimes de violences
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Bencherki Otsmane

Un dilemme pour les femmes victimes de violences
Elles sont une centaine de femmes à avoir subi des violences durant les 9 premiers mois de l’année en cours. Ce chiffre a été dévoilé par la gendarmerie à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (le 25 novembre). Il serait moins important que celui enregistré durant la même période de l’année 2017.

Selon l’officier de la gendarmerie de Chlef, Rakeb Soumia, « il a été enregistré 117 cas de maltraitance en 2017». La gendarmerie explique que les violences physiques sont l’aspect le plus dominant.

Au niveau national, on fait état de plus de 7.000 femmes victimes de violence, soit de la part de l’époux, soit par un membre de la famille. Selon l’avocate Nacéra Bedrouni du barreau de Chlef, « peu de femmes osent franchir le pas pour déposer une plainte au niveau des services de sécurité et dans le cas où celles-ci le font, elles se rétractent rapidement sous l’influence de la famille qui n’apprécie pas que ‘le linge sale soit étalé devant le public’ ».

Il y a bien sûr ces femmes qui ont des enfants en bas âge qui ne savent pas où aller et par conséquent acceptent leur sort. L’avocate fera remarquer que « la loi prévoit entre 6 mois et deux ans de prison ferme pour toute agression ».

LG Algérie