Décidément, la présence de Chakib Khalil et de son épouse aux festivités du 1er novembre organisées par l’ambassade d’Algérie à Washington le 5 novembre dernier n’en finit pas de créer la polémique! Un député du Front pour la justice et le développement (FJD) de Abdellah Djaballah vient d’adresser une question orale au ministre des Affaires étrangères:
« Comment une personne poursuivie dans des affaires de corruption et qui a fait objet d’un mandat d’arrêt international peut-elle recevoir une invitation pour participer à une manifestation officielle organisée par l’ambassade algérienne aux États-Unis ? », demande Lakhdar Benkhelef qui ajoute : « Quelles sont les dispositions que vous comptez prendre après cette grave erreur diplomatique ? ».
L’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, sa femme, ses enfants et d’autres personnes ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt international en août 2013 dans le cadre de l’affaire Sonatrach II qui est toujours en instruction. En septembre dernier, le procureur général d’Alger, qui avait annoncé le lancement de ces mandats d’arrêt, a été limogé dans le cadre d’un mouvement restreint dans le corps des présidents de Cours de justice, des procureurs généraux. On ignore si les poursuites contre Chakib Khelil et les membres de sa famille sont toujours en cours.