Le directeur adjoint des questions économiques et financières de la police judiciaire relevant de la direction générale de la sécurité nationale, en l’occurrence, le brigadier Faical Hassani, déclare que les services de sécurité enquêtent sur les identités des fondateurs de sites suspects qui incitent à exhorter au terrorisme et à la rébellion contre l’Etat.
Le même interlocuteur a révélé que les services de police avaient enregistré plusieurs affaires contre des personnes impliquées dans la communication avec les propriétaires de ces sites. Le doyen de la police judiciaire, a averti avant-hier lors d’un forum de la sécurité nationale, qui a été organisé à l’école de police, Ali Tounsi à Château-neuf Alger, sur les dangers relatifs aux risques d’utilisation de l’Internet par une classe d’enfants.
Il est à noter que le nombre de délits informatiques enregistrés par la Direction générale de la sécurité nationale a doublé, pour atteindre 107 cas en 2013, alors, qu’il se chiffrait seulement à 47 cas en 2010, dont 12 cas liés aux atteintes à la vie privée des personnes et 5 autres cas liés à la moralité publique. Le porte-parole a confirmé que le nombre d’affaires liées à l’exploitation des images sexuelles d’enfants au cours de la dernière année a atteint cinq (05) cas, qui ont été enregistrés et traités par les services de sécurité.
Le doyen de la police a déclaré que les plus grands crimes de cyber enregistrés au cours de la même période liés à la diffamation (28 cas), suivis par les affaires liées à l’usurpation de fonction et qui se comptabilisent aux alentours de 21 cas. Les affaires enregistrées dans le domaine de l’incursion et la pénétration de systèmes électroniques, sont au nombre de 20 cas, en plus de huit (08) cas liés aux insultes d’institutions étatiques et huit (08) cas de chantage.

Dans un autre contexte, l’interlocuteur avait tiré à boulets rouges sur les propriétaires des cybercafés, en disant, que certains d’entre eux sont devenus des personnes cupides qui font du commerce informatique au détriment de l’esprit de nos enfants, grâce à des sites pornographiques, il est donc nécessaire d’activer les procédures pour la protection des mineurs qui risquent de tomber dans de tels crimes, et même le fait de regarder ces sites indécents. Il est utile de rappeler dans le même contexte, ce qui est prévu par la loi, portant interdiction aux enfants et adolescents d’entrer dans les cybercafés, soulignant à cet effet, la nécessité de l’intensification de la sensibilisation.
Concernant les mesures prises par la Direction de la sureté pour la sécurisation du prochain rendez-vous électoral, et dans le souci de contrecarrer les instigateurs de la violence et de la sédition à travers les réseaux sociaux, le brigadier Faical Hassani, a expliqué que la police algérienne a pris toutes les dispositions pour répondre à toutes les tentatives d’incitation à la violence et au vandalisme sur les toiles et plateformes électroniques, aux moyens de procédures juridiques et exécutives efficaces et coercitives, expliquant que le rôle des services de sécurité concernés ne se limite pas uniquement à des événements et rendez-vous électoraux, mais tout au long de l’année, en reconnaissant que la liberté d’expression doit être respectée, à condition qu’elle ne porte pas atteinte aux institutions de l’Etat, la défense nationale ou le soutien de groupes terroristes à travers l’Internet.
Touffik