Coup dur pour le trafic de voitures entre la France et l’Algérie

Coup dur pour le trafic de voitures entre la France et l’Algérie

C’est à Nantes qu’un impressionnant réseau de trafic de véhicules a été démantelé par la police Française. Les véhicules volés par les membres de ce réseau finissaient tous par prendre la destination de l’Algérie. Les trafiquants ont pu empocher, grâce à leurs magouilles, plus d’un million d’euros.

En effet, et d’après le média Français France Bleu, dans ce trafic de voitures volées aux quatre coins de l’Europe, sont impliqués plusieurs Nantais. Les mis en cause ont été arrêtées grâce aux efforts des enquêteurs de la Sûreté départementale de Nantes.

Plus de 30 véhicules détournés en 2020

Ce trafic a été découvert par hasard, indique la même source. Ce sont des agents de la brigade anticriminalité (BAC) qui tombent sur un conducteur suspect qui s’apprêtait à changer les plaques d’immatriculation de sa voiture. Ayant déjà enregistré des SUV semblant neufs, avec des plaques étrangères ou provisoires, les policiers procèdent vite à l’arrestation du suspect.

Le mis en cause avait en sa possession plusieurs cartes grises, mais aussi bon nombre de photos de véhicules de valeur, essentiellement des grosses cylindrées. Suite à l’enquête, il s’est avéré que les voitures sont soit volées puis maquillées, soit louées à l’étranger et jamais rendues, avant d’être enfin réimmatriculées avec des plaques françaises et acheminées vers l’Algérie.

La police a pu dénombrer plus de 30 véhicules détournés par ce réseau pendant l’année 2020 seulement. Derrière ce trafic juteux qui a rapporté plus d’un million d’euros, se cache un individu, le cerveau de la bande, un Nantais qui s’est s’est associé avec quatre complices, nantais eux aussi. L’age de ces criminels varie entre 20 et 60 ans. Tous sont des auto-entrepreneurs dans le secteur de la vente de véhicules d’occasion. Chacun d’entre eux, via son entreprise, a pris en charge une tache précise du processus : l’un produisait des fausses factures, l’autre s’occupait des immatriculations, et le dernier de l’expédition, vers l’Algérie.