Sur 11 millions de quintaux de dattes produits en 2018, l’Algérie n’en exporte que 4% car l’export des dattes et dérivés subissent d’énormes obstacles contraignant les notamment le temps et le conditionnement qui dissuadent les intervenants qui gravitent autour de ce fruit d’aller de l’avant, fait-on constater à Djaouida Azzoug, de la Chaine 3, qui est allée voir les professionnels de la filière réunis dans le Salon national à Biskra pour exposer leurs produits.
Ce salon était aussi une occasion de débattre d’une feuille de route, des voies et moyens pour faire aboutir les dattes dans les marchés mondiaux dans les délais acceptables et avec moindre coût.
Djaouida Azzoug a noté que ce carrefour qui réunit producteurs, transformateurs et exportateurs de la datte a permis de mettre en place un organe d’organisation intersectoriel pour unifier les différents maillons de la filière et la faire aussi sortir du marasme. « Le conseil sera présidé par Biskra », souligne-t-on à la journaliste.
Interrogé sur ledit Conseil, le directeur des services agricoles de la wilaya des Zibans explique que «Biskra intervient en matière de promotion des dattes dans le cadre du conditionnement, de certification, de par le niveau qu’elle a atteint et qui lui a permis d’élargir le circuit de commercialisation et d’intégrer d’autres wilayas qui ont un grand potentiel ».
A Biskra, 40 mille d’hectares sont dédiés aux palemraies, la filière ne cesse de prendre de l’extension des aires de culture de dattes surtout celles destinées à l’export où la demande est sans cesse croissante sous peu que les délais de transport soient raccourcis. Plus de détails dans ce reportage.