Un conseil des ministres est prévu sous peu La loi des finances et la nouvelle Constitutionau menu

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Ainsi donc, la volonté d’aller au fond des réformes présidentielles engagée en avril 2011 demeure intacte et le chef de l’Etat entend en faire son dernier important chantier de son troisième mandat.

Le Conseil des ministres annoncé par le président de la République lors de sa rencontre avec Abdelmalek Sellal en juin dernier aura bien lieu. C’est, en tout cas, ce que révèle une source proche de la Présidence. La convocation de l’exécutif serait une question de jours, affirme-t-on de même source.



La loi des Finances complémentaire pour 2013, sera au centre de cette réunion, l’objectif étant de donner un second souffle aux efforts de développements dans tous les secteurs d’activités, comme cela, a toujours été le cas depuis l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika aux commandes du pays.

Cette perspective est de nature à faire taire certaines voix qui n’ont pas cessé d’appeler à la destitution du chef de l’Etat au motif de son inaptitude physique à assumer sa fonction présidentielle.

LG Algérie

Il est clair, en effet, qu’une activité de l’importance d’un Conseil des ministres suffit largement à remettre toutes les  » mauvaises langues  » à leur place. Cela pour l’aspect  » communication  » qui devient plus que nécessaire en ces temps où la chose politique prend des proportions  » hollywoodienne « .

Le président se montrera donc à la place qui lui revient constitutionnellement et sera filmé par la télévision nationale en train de faire son travail de président de la République. Cela étant dit, nos sources relèvent également une question de fond dans le timing qui justifie la reprise des activités de Abdelaziz Bouteflika ces jours-ci.

Il s’agit du projet d’amendement de la Constitution. Faut-il rappeler, à ce propos, que la dernière allusion en date sur la question était venu du Premier ministre lui-même qui avait révélé que le groupe installé par le président de République pour lui faire des proposition d’amendement avait fini ces travaux et attendait de le soumettre au chef de l’Etat.

Ainsi donc, la volonté d’aller au fond des réformes présidentielles engagées en avril 2011 demeure intacte et le chef de l’Etat entend en faire son dernier important chantier de son troisième mandat.

A ce propos, on apprend que la mouture de la nouvelle Constitution sera examinée lors du prochain Conseil des ministres et sera vraisemblablement soumise au Parlement lors de sa cession d’automne. Nos sources n’écartent pas la possibilité d’organiser un référendum populaire sur la nouvelle Constitution, mais ne confirment pas pour autant pareille perspective.

Quant à la teneur des changements proposés par le groupe de travail, il n’a pas été possible d’en savoir quoi que ce soit. Mais l’on s’attend à ce que le nouveau texte prenne en considération la situation interne du pays, mais aussi les évolutions que connait la région en matière politique.

L.B.