La publication du livre scolaire pour l’année scolaire 2016/2017 accuse un retard en raison d’un conflit entre les éditeurs de la deuxième génération.
En effet, deux maisons d’édition se disputent le marché de publication de livres scolaires après l’appel d’offres lancé le mois dernier par l’Office national des publications scolaires (ONPS).
Le marché concerne la publication des livres de 11 matières pour les élèves de la 1e année moyenne, soit 300.000 exemplaires pour chaque matière.
Force est de souligner que l’opération a été critiquée par les éditeurs, notamment le cahier des charges élaboré par l’ONPS qui a exigé de l’éditeur d’être à la fois éditeur et imprimeur, comme il exige de l’éditeur de prendre en charge les frais de distribution du livre scolaire.
Ce qui risque d’assister à une année scolaire mouvementée d’autant plus que la publication des manuels scolaires n’a pas encore démarré.
Selon des sources proches du dossier, le ministère de l’éducation a demandé à l’Office d’ouvrir une enquête sur le retard accusé par l’impression du livre scolaire, se pencher sur les contestations et les recours introduits par les éditeurs.
Selon certaines sources, le département de Benghebrit n’a toujours pas dévoilé le nom d’attributaire dudit marché, à savoir Dar El Houda ou l’ENAG.
En tout cas, le ministère doit inéluctablement faire appel aux éditeurs privés étant donné les capacités de l’ONPS sont limitérs et ne puissent couvrir les besoins de la prochaine rentrée scolaire.