La rentrée scolaire 2012-2013, qui aura lieu le 9 septembre prochain, accueillera plus de 11 000 enseignants qui seront recrutés dans les trois cycles de l’enseignement. Un concours national est prévu avant la rentrée prochaine au profit des candidats intéressés par cette noble mission.
C’est la première fois dans le cadre des réformes que le ministère de l’Education nationale organise un concours pour le recrutement d’enseignants avant la rentrée scolaire. Ces derniers seront informés sur la date du déroulement du concours par voie de presse et les sites Internet du ministère de l’Éducation nationale et de la Direction générale de la fonction publique au cours des deux premières semaines du mois de juillet.
Selon le ministère de l’Education nationale, les besoins en matière d’enseignants se situe à 516 instituteurs relevant du cycle primaire, 2 890 enseignants du cycle moyen et 8157 professeurs du cycle secondaire
Le ministère de l’Éducation nationale a assuré que le concours «se déroulera dans une transparence totale et absolue», tout en rappelant que le gouvernement a accordé au cours de l’année écoulée (2011-2012) un statut de permanent à 70% d’enseignants contractuels.
En données chiffrées, on compte 31 931 titularisations approuvées par le ministère de l’Education nationale dont 26 621 contractuels qui ont été intégrés en mars dernier.
2 655 enseignants contractuels titulaires de diplômes cités dans l’instruction ministérielle, mais qui ne répondent pas à la matière qu’ils exercent ont été également régularisés. Il s’agit de tous les ingénieurs, les diplômés en économie ou en langues qui y sont insérés de manière définitive, mais en respectant les normes et lois bien définies et applicables à tous les secteurs en matière de recrutement.
Pour ce qui est des ingénieurs en électronique, mécani- que, chimie, génie civil et génie des procédés, ils sont recrutés en tant qu’enseignants de math ou de physique dans le moyen. Les licenciés en économie sont orientés vers le primaire alors que les licenciés en langues sont affectés chacun selon sa spécialité.
Une directive ministérielle portant intégration de cette deu-xième partie d’enseignants con-tractuels, a été adessée aux di- rections de l’Education nationale. Sont donc concernés par cette régularisation tous les titulaires de diplômes contenus dans la circulaire ministérielle datant de 2009.
Le ministre de l’Education nationale a affirmé tout récemment que le gouvernement a décidé, à titre exceptionnel, d’insérer de manière définitive l’ensemble des enseignants contractuels, mais en respectant les normes et lois bien définies et applicables à tous les secteurs en matière de recrutement.
Il y a lieu de rappeler que l’année 2010 a vu une très forte participation aux épreuves du concours organisé par la fonction publique. Près de 10 000 candidats y ont pris part.
A travers ce concours destiné à examiner un nombre important de postulants, l’objectif recherché par la DGFP est le renforcement du corps des enseignants de l’Éducation nationale et, par là même, relever le niveau général du système éducatif, particulièrement dans la corporation des éducateurs, tous paliers confondus.
Dans le lot des 10 000 candidats aux épreuves du concours de recrutement, on retrouve un total de 1 970 issus du corps des adjoints de l’éducation, outre les 5 000 instituteurs du cycle de l’enseignement primaire, dont plus de 3 600 pédagogues en langue arabe et 1 704 éducateurs en lan-gue française.
Le même concours de recrutement a touché également plus de 30 professeurs en langue amazighe. Le recrutement au niveau du secondaire a concerné un total de 3 000 enseignants en plus des 4 900 autres recrutés pour combler les besoins des lycées. A titre récapitulatif et pour les trois niveaux d’enseignement, un total de 12 900 professeurs a pris part à ce concours.
S. SOFI