Un choix difficile pour les mamans actives, Des garderies de plus en plus chères

Un choix difficile pour les mamans actives, Des garderies de plus en plus chères

Entre les crèches privées et l’absence d’alternatives, les parents travailleurs sont confrontés au choix à devoir faire. Des mères actives de plus en plus investies dans la vie professionnelle, entre leur travail et la garde des enfants, le choix semble être difficile et s’accentue davantage avec la flambée des prix.

cette période, les crèches sont prises d’assaut par les parents travailleurs. Un rush qui vient durant la période de la rentrée sociale, et le retour des parents à leurs postes inoccupés durant les congés. Les garderies, à l’heure actuelle, constituent la solution à cette catégorie des travailleurs, mais la question se pose plutôt sur le prix à payer, ce dernier semble ne pas être accessible à toutes les mères.

À chaque rentrée sociale, un des premiers soucis des parents travailleurs, c’est de trouver une adresse d’une maternelle convenable. Avec les nombreuses annonces publicitaires, les parents affluent en masse vers ces garderies dans l’espoir de trouver la quiétude souhaitée loin de leurs enfants. Une tranquillité d’esprit qui n’est pas à la portée de tous, en sachant que les prix battent des records. Avec une rentrée sociale, pour cette année, trop coûteuse, entre mois de ramadhan, fête de l’Aïd, et vacances… les prix des crèches mettent de l’huile sur le feu. Les crèches, en ces temps, poussent comme des champignons, dans un terrain fertile pour une activité commerciale devant une femme de plus en plus active dans la société. Des mères de plus en plus investies dans leur travail, face à un coût de la vie qui s’envole. Trouver l’endroit rêvé pour déposer son enfant n’est pas une visite de loisir mais un parcours du combattant, en particulier avec des éducatrices, dans certains cas, incompétentes. Une flambée des prix épuisante pour les parents. De 5 000 à 12 000 dinars et le prix risque d’augmenter. Chose que certains parents assument difficilement. «Je ne peux pas faire autrement, il m’est impossible de placer mes enfants chez mes parents chaque jour, je ne veux pas devenir un fardeau pour eux», nous a confié Karima rencontrée à la porte d’une garderie située à Chéraga. «Cette situation nous déplume, avec deux enfants dans la garderie, chacun me coûte 12 000 dinars, certes une prise en charge complète, mais à deux ça me revient à 24 000 dinars, c’est trop

cher», a-t-elle rajouté. Impossible pour une grande partie des parents. On recourt vite à la nounou pour remplacer les garderies. Une voisine ou une connaissance pour prendre en charge les enfants durant l’absence des parents. Ici, le tarif est moins gonflé que dans les maternelles. Une alternative que de nombreuses mères saluent, d’autres choisissent plutôt de déposer leurs enfants dans la maison des grands-parents. Alors que concernant la prise en charge, elle est déplorable dans certains établissements. Ici, les enfants se transforment en une marchandise, car tous les moyens sont bons pour justifier le gain facile. Le contrôle absent et la confiance aveugle de certains parents, laissent ces propriétaires de garderies continuer sur la même voie malhonnête, avec un esprit commercial. Aussi, un des plus grands problèmes est celui de la surcharge des crèches, une vérité que nous a confirmée une ancienne éducatrice.

Mohamed Mabkhout