Lors de son dernier déplacement au CHU de Constantine où il avait diligenté une enquête approfondie sur la gestion de cet établissement hospitalier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, n’a pas tout vu, ni tout su. Du moins, pas ce cas flagrant d’un professeur en médecine et chef du service de la chirurgie thoracique qui n’a pas encore bénéficié de logement de fonction depuis qu’il a été affecté à cette structure sanitaire en 2014.
Ce professeur vit actuellement dans un studio sans aucune commodité qui lui permettrait de gérer son service, la formation, les colloques et les séminaires, mais aussi d’être proche de sa famille. Pourtant, ce médecin avait saisi par écrit toutes les autorités compétentes, à commencer par les responsables dudit CHU et la Direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Constantine. À l’heure actuelle, ce chef de service effectue des navettes entre Tlemcen, dont il est originaire, et Constantine, soit près de 2 000 km chaque week-end, et ce, au détriment de son rendement.
