Un cargo portugais rempli de blé Canadien refoulé du port d’Annaba

Un cargo portugais rempli de blé Canadien refoulé du port d’Annaba

Un cargo portugais baptisé Sumatra, transportant plus de 33 000 tonnes de blé tendre avarié, a été refoulé, hier, par la direction de contrôle de la qualité de Annaba. Le navire, en provenance du Canada, se trouve actuellement entre les mains des services des Douanes algériennes. Le client pour le quel les 33 000 tonnes de blé avarié étaient destinés, n’est que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Une enquête est déjà en cours.

En effet, selon nos confrères d’El Watan, un navire battant le pavillon portugais, et transportant plus de 33 000 tonnes de blé avarié, en provenance du Canada, destiné à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a été refoulé par la direction de contrôle de la qualité, au port d’Annaba.

Ce n’est pas la première fois

La cargaison des 33 000  de blé tendre avarié, en provenance du Canada, ainsi que le navire Portugais, sont bloqués par les services de douanes Algériennes au port d’Annaba afin que le fournisseur étranger puisse assumer ses garanties financières à l’égard du client national, qui est l’OAIC.

« Nous avons décidé de refouler cette cargaison de blé tendre pour un problème de qualité. Nous nous sommes basés sur le rapport de l’expert de l’OAIC qui a déterminé l’avarie de ce blé tendre canadien », a déclaré la direction du contrôle de la qualité de Annaba qui a donc confirmé le refoulement.

Pour sa part, Ali Boulaaras, le chargé de la communication à la direction de l’Entreprise portuaire de Annaba, a confié pour la même source «qu’en tant qu’entreprise portuaire, nous ne sommes pas concernés par ce problème. Cependant, nous attendons que les procédures douanières s’achèvent pour la libération de notre quai qu’il occupe depuis le 26 avril dernier.»

La même source rappelle que l’Algérie a déjà reçu, en décembre 2020, plus de 30 000 tonnes de blé tendre impropre à la consommation, qui a été importé de Lituanie. Cette affaire a été suivie par le limogeage du directeur général de l’OAIC, qui a été engagé un mois auparavant.