Un cargo algérien retenu en France : ce qu’on reproche au « Saoura »

Un cargo algérien retenu en France : ce qu’on reproche au « Saoura »

Depuis le 29 octobre dernier, un cargo algérien se retrouve retenu par les autorités maritimes de Brest, une ville portuaire en Bretagne, au nord-ouest de la France. Devant se rendre au Canada, le Cargo était venu faire une escale de routine dans cette ville.

Il s’agit, selon le quotidien français « Ouest France » qui a rapporté l’information, du cargo Saoura en provenance du port d’Annaba. Arrivé le 29 octobre au port de Brest, le cargo a été mis en détention par le Centre de Sécurité des Navires (CSN) de cette même ville.

Le cargo algérien a été retenu en raison de salaires impayés à l’équipage et de plusieurs autres problèmes techniques relevés dans le cargo, précise la même source. En réaction, l’association française de défense de la mer et des marins « Mor Glaz » a salué cette initiative.

Dans un communiqué, cette association a pointé « l’armateur », qui n’est autre que la Compagnie nationale algérienne de navigation. Selon Mor Glaz, « cet Armateur, ne paie pas les marins qui sont embarqués à bord de ce navire depuis trois voire six mois pour certains ».

Plusieurs défauts techniques relevés

À côté de cette raison, l’on reproche également au cargo algérien plusieurs défauts techniques qu’il devait réparer avant l’appareillage. Il s’agit, entre autres, de « l’installation de ballastage et de jaugeage, la remise en état du LRIT qui est en panne, un système d’identification et de suivi des navires à grande distance ».

L’association cite également, comme autre raison, « la mise aux normes des conditions de vie des 22 marins à bord ». Ces derniers manquent, en effet, de draps, d’oreillers, de taies d’oreillers, de couvertures de lits …

Il convient de noter que le cargo Saoura était destiné à se rendre au Canada après avoir fait une escale de routine à Brest en vue de se ravitailler en eau et en vivres. Il était sur lest, c’est-à-dire qu’il ne transportait aucune cargaison, mais des conteneurs vides à bord.