Le match Libye-Algérie a connu une fin houleuse. Mauvais perdants, les Libyens ont joué les prolongations en se rabattant sur le pugilat. Des scènes désolantes qui nous rappellent celles de triste mémoire face aux Egyptiens.
Au coup de sifflet final, Rafik Djebbour a été agressé par le joueur libyen Slama qui lui asséna un coup de poing sur la nuque.
L’agression de Djebbour provoque la pagaille
Pourtant, Djebbour qui a eu un contact un peu brutal sur une phase de jeu vers la fin du match s’est comporté en seigneur en se dirigeant vers son adversaire pour s’excuser auprès de lui. Après, ses camarades, en voulant le venger, c’était la pagaille et les coups pleuvaient de toutes parts, puisque d’autres joueurs étaient venus se mêler à cette pagaille.
Les premiers à venir porter secours à Djebbour étaient Mbolhi, Slimani, Guedioura et Feghouli. Dans cette cohue, on a vu Mbolhi échanger des coups avec pas moins de 4 Libyens. Très courageux, notre portier s’est bien défendu, alors que Feghouli, qui s’est joint au groupe, il aura fallu l’intervention de plusieurs personnes pour le maîtriser.
Même Halilhodzic a été agressé
Tandis que l’un des membres de son staff le portait en triomphe au coup de sifflet final après cette belle victoire, Vahid Halilhodzic, en constatant que sur le terrain, les esprits s’étaient échauffés, est allé au rond central pour demander à ses joueurs de rentrer aux vestiaires. Mal lui en pris, car cela est très condamnable, notre sélectionneur national reçut des coups et se défendra du mieux qu’il pouvait pour se protéger.
Très gêné, l’attaquant Zouai, avec un accent anglais, lui présentera les excuses : «Sorry coach», dira l’attaquant libyen à Vahid Halilhodzic qui, en l’espace de quelques secondes, perdit le sourire qu’il arborait après le coup de sifflet final qui scellait la victoire des Verts sur la Libye.
Raouraoua renvoie un membre du staff
Le président de la FAF, qui est réputé pour sa sagesse et surtout pour être un grand défenseur des valeurs du sport, en foulant le terrain pendant les échauffourées entre les joueurs des deux camps, fut surpris de voir l’un des membres de l’encadrement de notre sélection nationale.
Le premier responsable du football national l’a réprimandé : «Tu ne devais pas te bagarrer», lui reprochera Mohamed Raouraoua, avant de le renvoyer aux vestiaires : «Rentre, je ne veux plus te revoir ici», ordonnera le président de la FAF à ce membre qui obtempéra bien entendu aux ordres de son patron en regagnant le vestiaire. Décidément, les Libyens qui étaient surexcités, comme l’illustrent leurs nombreuses agressions dans le jeu sur nos joueurs, n’ont pas admis la défaite, ce qui explique leur réaction négative à la fin de la partie.
A. B.
