Une parade nocturne riche en couleurs a eu lieu mercredi soir sur le boulevard de l’ALN (ex front de mer) à Oran, suivie de spectaculaires feux d’artifices. Un moment exceptionnel pour immortaliser le cinquantenaire de l’indépendance nationale.
Des milliers de personnes ayant assisté à cette parade féerique ont pu admirer ce spectacle en cette soirée mémorable, où se sont mêlés les sons et les couleurs, avec des chorégraphies des troupes de danses folkloriques et d’arts traditionnels venus d’Afrique du Sud, de Chine, d’Indonésie, du Mexique, D’Egypte, d’Ecosse et de l’Inde. Elles étaient plus de onze troupes étrangères à déambuler avec le drapeau algérien sur le boulevard de l’ALN au centre-ville d’Oran, dansant et jouant de la musique. Le cortège s’est ébranlé du lycée Lotfi jusqu’au monument aux Morts où a été dressée à l’occasion une esplanade.
La parade nocturne a débuté avec des percussions de la clique de l’Armée nationale Populaire (ANP), héritière de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN), qui a rythmé cette soirée par des sons de tambours et de cymbales et pour marquer le grand coup en jouant le chant patriotique «Min ajlika ya watani», suivi par des salves de baroud d’une troupe locale de fantasia.
Le spectacle de rue n’a pas été en reste et a donné plus d’éclats à cet évènement avec ces troupes qui ont animé les festivités du Cinquantenaire, à l’exemple de la troupe d’Ecosse ou encore celle du Mexique qui ont créé un univers joyeux avec des costumes traditionnels et leur musique, tout comme les derwichs (tourneurs) venus d’Egypte.
Le plus impressionnant a été incontestablement les feux d’artifice qui formaient dans le ciel des gerbes de fleurs et des tableaux devant lesquels le public ne pouvait contenir son admiration.»
J’ai eu la chance d’assister à ce spectacle de feux d’artifice, mais le plus beaux de mes souvenirs est celui où j’ai vu hisser notre drapeau national, le 5 juillet 1962″, a déclaré une dame, qui n’arrivait pas à contenir ses larmes. «Une soirée qui mérite d’être gravée dans nos mémoires», lâche de son côté un jeune lycéen, qui affirme être suffisamment armé de valeurs pour ne pas perdre ses repères.