Donner du bonheur au peuple avant l’Aïd
Désormais, deux matchs à livrer prochainement avec succès suffiront au bonheur de tout un peuple qui veut voir son emblème national flotter l’été prochain au Brésil.
La passion sans limite que voue le peuple algérien à son Equipe nationale de football n’a nullement son pareil, notamment quand les Verts se retrouvent à quelques heures seulement aux portes d’une nouvelle qualification à une Coupe du Monde. Aujourd’hui, tout le monde rêve d’une quatrième présence de l’EN à une phase finale de coupe du monde.
Désormais, 180 minutes seulement séparent aujourd’hui les Verts du mondial 2014.
Deux matchs à livrer prochainement avec succès suffiront au bonheur de tout un peuple qui veut voir son emblème national flotter l’été prochain au Brésil, parmi les meilleurs nations du monde qui convoiteront l’année prochaine au pays de la Samba, le titre mondial détenu par la prestigieuse Roja d’Espagne. Mais au cours de ce mois d’octobre, toujours empreint d’une température estivale, les Algériens vivront deux événements très importants dans leur vie, au cours d’une prochaine semaine qui promet bien des émotions.
Les dates du 12 et 15 octobre prochains, sont désormais attendues comme il se doit dans la frénésie, tant le football est bel et bien notre seconde religion que l’ensemble des Algériens s’apprêtent à célébrer dans six jours exactement.
L’Aïd El Kebir tant prisé par les enfants, mouton oblige, va certainement encore «déplumer» tous ces parents, prestige oblige. Dans bon nombre de familles algériennes, pas question de faire l’impasse sur le rituel du sacrifice du mouton de l’Aïd. Qu’importe le prix du fameux «kebch», pourvu que notre Equipe nationale se qualifie au Brésil.
Des propos tenus avant-hier dans un bus par des concitoyens qui discutaient en notre présence de l’EN et du mouton de l’Aïd El Kebir.
Des propos qui ont réellement retenu notre attention et qui démontrent une fois de plus combien l’Algérien est capable de sacrifice quand il s’agit de l’emblème national, et de fêter avec fierté une fête religieuse qui coûte pourtant les yeux de la tête à beaucoup de petites bourses. Pas question de passer les fêtes de l’Aïd El Kebir sans ce fameux mouton que nos enfants ont pris l’habitude d’exhiber avec fierté partout, avant de consommer sa chair dans la joie.
Une joie qui risque d’être encore plus grande si par bonheur, les Verts devaient revenir samedi prochain de Ouagadougou avec un résultat qui ouvrirait à l’EN le chemin qui mène au Mondial 2014.
La semaine prochaine s’annonce très conviviale pour les Algériens. C’est le miracle- foot qui en est la principale raison du moment. Notre sport-roi et notre religion ne font qu’un chez nous.
D’ailleurs, personne n’a intérêt à toucher au moindre cheveu des Verts, encore moins de priver nos concitoyens de la fête religieuse que notre peuple malade de foot, s’apprête à célébrer dans moins d’une semaine. Mais avant cela, les Bougherra et consorts vont guerroyer dans trois jours en terre burkinabée, pour une cause qui vaudra tous les sacrifices, sous les yeux de tout un peuple, toujours prêt à faire la fête.
Le ballon rond est depuis la nuit des temps notre autre religion sans pareille ailleurs. Et les Verts le savent très bien.
