Benchikha n’a pas appelé les mis à l’écart, mais continue d’appeler les blessés .
C’est maintenant avéré : le sélectionneur Abdelhak Benchikha n’a pas appelé les joueurs qu’il a écartés du stage du Luxembourg. Que ce soit Ghezzal, Belhadj, Laïfaoui, Abdoun, Ziaya ou Bellaïd, aucun n’a été informé de sa mise à l’écart.
D’ailleurs, il y en a qui s’en sont plaints, ne comprenant pas qu’on n’ait même pas daigné les appeler, ne serait-ce que par correction, pour leur dire qu’ils ne seront pas concernés par le prochain stage au Luxembourg et par le match qui le suit. Si c’est du mépris pour certains, c’est surtout, pour d’autres, le signe d’une mise à l’écart définitive.
En effet, quand on ne fait pas appel à un joueur pour un match ou un stage donné, l’usage est qu’on le contacte pour l’en informer et lui expliquer les raisons de sa mise à l’écart, ainsi que le moment où il pourrait être rappelé. Puisque les six joueurs écartés n’ont eu droit à aucune explication, ils ont certainement compris qu’ils ne reverront pas la sélection avant un certain moment.
Par expérience, ils savent bien que lorsqu’un nouvel entraîneur prend une décision, il y a peu de chances qu’il revienne dessus, sous peine de se déjuger devant l’opinion publique. Certains pourraient avancer que Abdelhak Benchikha n’a peut-être pas la culture d’appeler les joueurs et de discuter avec eux, ce qui laisserait croire que les écartés ne sont pas forcément définitivement bannis et qu’ils pourraient être rappelés bientôt. Or, c’est loin d’être le cas. Le coach est, justement, très communicatif et on l’a bien vu à sa manière d’être proche des joueurs durant les entraînements.
De plus, il appellait régulièrement au téléphone les éléments qui étaient blessés à l’occasion du match de la République centrafricaine, à savoir Karim Ziani, Karim Matmour, Ryad Boudebouz et Chadli Amri. Il continue de le faire avec Matmour et Amri, toujours convalescents. Donc, Benchikha est en contact avec les éléments sur lesquels il compte. S’il y en a qu’il n’appelle pas, c’est presque «téléphoné» et il y a de fortes chances d’interpréter cela comme un «largage» qui ne dit pas son nom.