Un autre trafiquant de cocaïne arrêté

Un autre trafiquant de cocaïne arrêté

Cocaine.jpgDans le cadre de la lutte contre la criminalité, les éléments de la brigade de la lutte contre les stupéfiants de la 17e Sûreté urbaine d’Oran ont appréhendé le week-end dernier, en plein centre-ville, un individu impliqué dans le trafic de cocaïne, a indiqué un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.

Les policiers qui avaient agi sur la base d’informations sûres faisant état d’activités douteuses de cet individu âgé de 26 ans, lui avaient tendu une souricière pour l’appréhender en flagrant délit. La perquisition de son domicile a permis la saisie d’une quantité de 10 grammes de cocaïne et d’une importante somme d’argent provenant du commerce de ce stupéfiant.

Il y a lieu de signaler que ce n’est pas la première affaire liée au trafic de cocaïne mise au jour par les policiers à Oran. Depuis le début de l’année, plusieurs réseaux impliqués dans le trafic et la vente de cette drogue dure ont été démantelés.

Il y a moins d’un mois, une surveillance policière avait permis d’appréhender trois individus, dont une jeune femme handicapée moteur, impliqués dans un réseau spécialisé dans ce trafic.

Les policiers qui mènent une lutte soutenue contre le trafic de stupéfiants ont placé sous surveillance les lieux et autres endroits susceptibles de servir d’endroit de transactions entre les dealers et la clientèle. La corniche et le centre-ville sont soumis à un véritable maillage sécuritaire qui réduit considérablement la marge de manœuvre des trafiquants soumis à une traque au quotidien.

Et même si les quantités saisies ne traduisent pas l’existence d’une véritable filière de trafic à Oran, elles constituent néanmoins des indices sur une activité souterraine qui pourrait échapper à tout contrôle en cas de la moindre baisse de la garde.

Les petits trafiquants-passeurs notamment subsahariens s’approvisionnent à partir des fournisseurs de la filière bien installée en Guinée Bissau. Cette dernière placée sous une surveillance internationale tente de «vivoter», en procédant à des ventes limitées de ce produit ramené à partir de l’Amérique du Sud, en attendant des jours meilleurs que sa collusion avec le terrorisme internationale et les groupes mafieux du Sahel n’a pas réussi à lui assurer.

F. Ben