Le 23 août 2014, il y a un an jour pour jour, l’attaquant camerounais de la Jeunesse Sportive de Kabylie(JSK), Albert Ebossé, mourrait des suites d’une blessure à la tête lors du match JSK-USMA disputé au stade du 1er novembre de Tizi Ouzou.
Une année après ce drame, la justice n’a pas encore révélé les résultats de l’enquête sur la mort du joueur.
Alors que sa famille a obtenu 100.000 dollars, mais pas de réponse sur les circonstances.
Fin décembre dernier, le ministre de la Justice annonçait qu’un juge d’instruction avait pris le dossier en main.
Pour rappel, le médecin légiste du CHU de Tizi Ouzou avait attesté qu’Albert Ebossé avait été tué par un objet tranchant et contondant, lancé à partir des tribunes.
Mais quelques semaines plus tard, un médecin camerounais avait estimé que l’on cherchait à maquiller un meurtre. Selon lui, le joueur est décédé après avoir été violenté.
Les médecins algériens ont alors contre-attaqué et ont accusé leurs homologues camerounais d’avoir « outrepassé leurs compétences ».
Le ministre des sports a même déclaré à la radio que la thèse de l’acte prémédité était à écarter, alors même que l’enquête n’était pas terminée.