Amine Khalil, un homme d’affaires algéro-britannique accusé dans l’affaire Sonatrach, serait détenu depuis trois ans en Algérie, affirme le célèbre journal britannique The Telegraph.
Ingénieur en mécanique et ayant travaillé brièvement collaboré avec Sonatrach en 2007 lorsque son entreprise « LPR » basée en Grande-Bretagne a décroché un contrat, Amine Khalil a été accusé et condamné par un tribunal algérien dans un procès que The Telegraph qualifie de « Kafkaïen ».
Le quotidien britannique affirme qu’il n’y a aucune preuve tangible contre cet homme d’affaire. Bizarrement, « le juge semblait penser qu’il (Amine Khalil) était lié à Chakib Khelil » en raison d’une ressemblance de noms, affirme le média.
Amine Khalil a été, selon le même média, forcé de rester en Algérie et comparaître plusieurs fois devant des tribunaux pendant plus de 3 ans, des procès auxquels il ne comprenait rien vu sa non-maîtrise de la langue arabe. La diplomatie britannique a, de son côté, estimé qu’elle ne pouvait pas intervenir du fait qu’Amine Khalil détient également la nationalité algérienne et doit donc se soumettre à la loi de ce pays.

La famille de cet homme d’affaires insiste surtout sur son état de santé qui ne cesse de se dégrader et du fait qu’il ne peut plus accéder à son argent.