France : Un algérien devant la justice pour viol d’une algérienne

France : Un algérien devant la justice pour viol d’une algérienne

L’accusé est déjà un repris de justice en Algérie. Après son arrivée en France, voilà qu’il est encore devant les tribunaux pour viol et violences sur une de ses concitoyennes établies dans la métropole. L’Algérien de 47 ans est accusé de viols, de violences et de menaces de mort, il va comparaitre, aujourd’hui, aux assises du tribunal de Seine-et-Marne.

Selon le journal Français local La République de Seine-et-Marne, l’accusé est un Algérien âgé de 47 ans. Ce dernier aurait déjà fait l’objet d’une condamnation en Algérie. Selon les proches de l’accusé, « son pays natal ne voulait plus de lui », après avoir été condamné à 12 ans de prison pour violence, enlèvement et atteinte à la pudeur.

L’arrivée en France et la rencontre avec sa victime

Les origines de cette affaire remonterait à 2018, dans la région de Melun, près de Paris. L’accusé aurait fait la connaissance d’une jeune femme Algérienne, et il serait un peu trop vite devenu épris d’elle. La jeune femme n’aurait pas accepté les nombreuses demandes en mariage du repris de justice, ce dernier n’appréciant pas trop entendre des non, aurait passé à la manière forte.

En effet, le ressortissant Algérien résidant en France de manière illégale, qui avait fait la connaissance de sa victime par le biais de sa mère, aurait pu s’introduire dans le domicile de cette dérniére dans un contexte de forte alcoolisation. Cette effraction a été suivie de plusieurs violences sur la pauvre femme apeurée, dans le but de la faire taire. Après avoir perdu connaissance, l’accusé aurait attendu le réveil de sa victime pour la forcer à l’accompagner dans une ballade le long de la seine.

Des nombreuses agressions

Durant la ballade, la jeune femme Algérienne aurait tenté de prendre la fuite, mais l’accusé l’aurait rattrapée par les vêtements et mordue à la main. Il aurait également pris possession de ses clefs d’appartement. Des passants sont intervenus, et l’agresseur aurait pris la fuite.

L’accusé, sous prétexte de lui rendre ses clefs, s’est rendu dans le domicile de sa victime le lendemain. C’est là où un épisode de violence inouï s’est déroulé. L’agresseur aurait commencé à gifler sa victime, et suite à plusieurs coups de pieds il l’aurait violée sur son lit. Il aurait également volé son passeport, son collier, son titre de séjours et son téléphone. Des photos ou il avait forcé sa victime à se dénuder auraient été également prises.

Le ressortissant Algérien ne s’était pas arrêté là. Il est revenu à la charge un soir pendant lequel il s’est caché derrière la porte des escaliers de sa victime. La pauvre femme a été poussée contre le mur du hall, elle aurait également subie deux coups sur la tête et d’autres sur la hanche, avant d’être délestée une fois encore de son collier.

En plus des agressions, la victime aurait également subie des menaces. L’agresseur avait en effet menacer plusieurs fois de lui tirer dessus, de lui balafrer le visage. « Tu ne seras pour personne, tu ne seras que pour moi », a-t-il déclaré.

La version de l’accusé

L’agresseur présumé s’est défendu devant la police. Il a affirmé qu’il avait versé 15 000 Euros pour un mariage à blanc avec la victime, et que les relations sexuelles étaient toutes consenties. Sa relation avec la victime remonterait selon lui à 2017, après avoir fait connaissance grâce à un site de rencontre en ligne.

L’accusé qui avait été mis en détention provisoire, avait déclaré qu’il ne comprenait pas l’attitude de sa victime, car il ne voulait que  « l’épouser et la rendre heureuse… ». Sa victime voulait selon lui  « compliquer les choses ».

Suite à ses déclarations, l’accusé avait été l’objet d’une expertise psychologique, cette dernière avait révélé qu’il souffrait « d’importantes difficultés à l’introspection », « d’un dynamisme égocentrique », et  « d’une incapacité de se trouver des défauts ». L’expertise confirme également que l’accusé était très attaché à son « image d’homme fort et assuré ». Un suivi psychologique a été préconisé.