Un Algérien, fils d’un ex du GIA, menace et sème la terreur en France

Un Algérien, fils d’un ex du GIA, menace et sème la terreur en France

Il est traditionnellement connu que les parents servent de modèle pour leurs enfants. Ils tentent alors tant bien que mal de leur inculquer les bonnes valeurs et le comportement correct à l’égard des autres. Si les parents faillent dans leur éducation, on assistera donc à une véritable calamité sur le plan sociétal.

En France, un Algérien âgé de 38 ans a été condamné à six mois de prison ferme par tribunal correctionnel de Meaux, pour avoir menacé et insulté deux employés d’un restaurant rapide.

 33 condamnations par le passé !

Le mis en cause semble être un habitué des faits puisqu’il a été déjà condamné « 33 fois par le passé », comme le rapporte Le Parisien. Ce lourd casier judiciaire n’a pas empêché l’Algérien de poursuivre sa péripétie de délinquance.

L’Algérien ne s’est pas contenté d’insulter les employés du restaurant, mais il a également proféré des menaces à leur encontre en évoquant le passé « terroriste » de son père. Ce dernier été expulsé de France en 1994, selon la même source « en raison de ses activités terroristes présumées en lien avec le GIA ». Il n’a d’ailleurs jamais été condamné.

Injures, menaces

Devant le tribunal, le mis en cause a toutefois reconnu avoir effrayé les employés du restaurant, mais nie avoir tenu des propos « hallucinantes ».

En effet, le trentenaire est accusé « menace réitérée de crime contre les personnes en récidive ». Il aurait donc dit au manager, selon la même source qu’il « allait la violer ». Je suis armé, je vais boire tout ton sang à la paille, je suis le fils du terroriste de l’attentat de Saint-Michel, je vais tous vous faire sauter « . 

C’est pour ces propos, que le mis en cause a été condamné à six mois de prison ferme, avec mandat de dépôt.

L’avocate du prévenu, quant à elle, a indiqué que » les plaignantes avaient probablement imaginé ou lus ces termes dans un article de journal », et qu’elle avait déjà croisé ces termes dans une « précédente audience devant le tribunal correctionnel de Bobigny ». Les mêmes termes ont été ensuite retrouvés dans la plainte contre l’Algérien.

Mais pour le tribunal, ces mots « sont d’une violence extrême » évoquant par la même le casier judiciaire du trentenaire qui compte une trentaine de condamnation  « dont 16 pour des menaces ! ».

Le mis en cause, gros consommateur de cannabis, selon le média français, aurait été « radicalisé en Angleterre », mais aussi dans les centres pénitenciers français.