Ces travaux de l’Université de Notre Dame (US) ouvrent l’espoir d’une cicatrisation plus rapide de la plaie diabétique et de nouvelles stratégies de traitement pour ces plaies chroniques, complications majeures du diabète, qui entraînent encore plus de 8.000 amputations chaque année en France.
Au cœur de cette découverte, 2 enzymes métalloprotéases matricielles (MMP) -donc impliquées dans la protéolyse de la matrice extracellulaire (tissu conjonctif)- et qui ont 2 effets contraires, l’un bénéfique et l’autre néfaste à la cicatrisation.
Rappelons l’enjeu représenté par les plaies diabétiques : En France, 3 millions de personnes, soit 4,7% de la population sont diabétiques et prennent un traitement médicamenteux. Parmi ces patients, plus de 20.000 sont hospitalisés chaque année pour une plaie du pied, et près de 8.000 sont amputées d’un membre inférieur. Aux-Etats-Unis, précisent les auteurs, ce type de plaies entraîne plus de 70.000 amputations des membres inférieurs chaque anné…