UE : la Croatie intègre l’espace Schengen et adopte l’euro

UE : la Croatie intègre l’espace Schengen et adopte l’euro

L’année 2023 s’annonce synonyme de changement et à la veille du premier jour, soit le 31 décembre 2022, la Croatie a dit adieu à sa monnaie, la kuna. Elle devient dès lors le pays devient le vingtième membre de la zone euro et le 27e État à rejoindre l’espace Schengen.

Déjà membre de l’Union européenne depuis juillet 2013, la Croatie n’avait pas encore adopté l’euro jusqu’à ce dimanche 1er janvier 2023. De plus, elle devient donc membre de l’espace Schengen. Cette zone comprend plusieurs pays, dont les résidents (plus de 400 millions de personnes) peuvent voyager librement sans contrôle aux frontières intérieures.

Les actions nécessaires à ce passages seront mise en place dès dimanche avec la fermeture de 73 postes-frontière. En ce qui concerne les aéroports, cela devra attendre le 26 mars 2023.

L’impact de cette entrée pour les Croates

L’avis concernant l’adhésion de la Croatie à la zone euro, et donc à l’espace Schengen donne lieu à des réactions différentes. Si les dirigeants retiennent les bénéfices, les citoyens craignent l’inflation.

Selon les dirigeants croates, qui se réfèrent à l’avis des experts, ce passage à l’euro «contribuera à protéger l’économie croate », à ce jour considéré comme l’une des plus « faible » de l’Union Européenne.

La Croatie a dû faire face à de nombreuses difficultés. Dans un premier temps, le pays était en guerre dans les années 1990, et qui a perdu 10 % de sa population. Ensuite, en ce qui concerne ces dernières années, la Croatie a connu une récession de 6ans entre 2009 et 2015, mais s’est ressaisi depuis 2016.

En effet, depuis 2016, le chômage a reculé à 7,2 % et le PIB par habitant atteint désormais 70 % de la moyenne de l’UE, ce qui le situe entre la Grèce et le Portugal. Néanmoins, le pays face à une inflation et une crise énergétique depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Les citoyens quant à eux, craignent une hausse des prix au passage de l’Euro, surtout si les entreprises arrondissent les tarifs au pallier supérieur à la conversion.