U’advient-il du stock de vaccn contre la grippe A? «C’est une question politique»

U’advient-il du stock de vaccn contre la grippe A? «C’est une question politique»

Le premier responsable du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (Lncpp), le Pr Benslimane Mansouri, qui a animé hier une conférence de presse au siège du ministère de la Santé, et évoquant le stock de vaccin contre la grippe A.

A la question de savoir qu’adviendra-t-il de ce stock, le conférencier a eu cette réponse. «C’est une question politique», dira-t-il sans plus. Par ailleurs et au sujet d’une prétendue «guerre» entre son institution et l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), le professeur Benslimane fera savoir qu’il y a au contraire un travail de complémentarité entre les deux entités dans le cadre d’une équipe multidisciplinaire.

C’était, rappelons-le, à l’IPA qu’avait échu la responsabilité de contrôler le vaccin contre la grippe A, opération qui a pris beaucoup de retard, à telle enseigne que cela a semé le doute parmi les professionnels et la population sur l’efficacité du vaccin acquis auprès du laboratoire GSK.

L’Algérie, qui a reçu un premier lot de 5 millions de doses sur les 20 millions prévues, a, par la suite, selon les déclarations officielles, décommandé les doses restantes tout en réservant les doses non utilisées en prévision de la grippe saisonnière.

«On n’a pas pris le vaccin contre la grippe A car on ne dispose pas de moyens de contrôle requis», a ajouté le professeur, qui rend hommage, pour son travail, à l’IPA qui dispose, selon lui, des laboratoires indiqués pour ce genre d’opération.

«Même si on l’a pris, on devait travailler avec l’IPA», a-t-il expliqué, non sans préciser que son laboratoire, «homologué par l’OMS», est «la seule autorité qui doit libérer les lots».

Il s’interrogera dans le même sillage sur l’importation du vaccin par l’Institut Pasteur, faisant remarquer que «l’IPA ne peut pas être juge et partie». Il annoncera dans ce même registre l’organisation prochaine d’une journée consacrée au vaccin.

Par S. Mekla