L’état d’urgence, en vigueur en Tunisie depuis plus d’un an et demi suite à une série d’attentats jihadistes sanglants, a été prolongé d’un mois, a annoncé jeudi la présidence.
« Le président de la République Béji Caïd Essebsi a décidé après avoir consulté le chef du gouvernement et le président de l’Assemblée des représentants du peuple, de prolonger l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire tunisien pour un mois à compter du vendredi 13 octobre et ce jusqu’au 11 novembre 2017 », a indiqué la présidence de la République dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Celui-ci avait déjà été prolongé de 4 mois en juin dernier.

L’état d’urgence octroie des pouvoirs d’exception aux forces de l’ordre. Il permet l’interdiction des grèves et des réunions « de nature à provoquer (…) le désordre », ou encore l’adoption de mesures « pour assurer le contrôle de la presse ».
Cette mesure est en vigueur depuis un attentat contre la garde présidentielle le 24 novembre 2015 en plein Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le groupe extrémiste Etat islamique (EI).