Tunisie : l’ambassadeur revient sur l’affaire des harragas algériens

Tunisie : l’ambassadeur revient sur l’affaire des harragas algériens

L’affaire des des harragas algériens emprisonnés en Tunisie a beaucoup fait parler dans les médias, et les citoyens algériens se sont indignés vis à vis de la situation qu’ils ont jugés inadmissible. L’ambassadeur d’Algérie en Tunisie Azzouz Balal, a donc tenu à démentir ces rumeurs.

En effet, l’information que certains immigrés clandestins algériens étaient emprisonnés en Tunisie et que leurs familles ont été convoquées par le tribunal du Kef afin d’assister au procès était sortie.

L’ambassadeur a donc fait un déclaration à l’Algérie Presse Service ce vendredi 22 avril 2022 dans laquelle il affirme que ces personnes sont “considérées comme des personnes disparues”. Il a confirmé que la disparition de ces jeunes hommes est enregistrée depuis 2008 et a souligné que leur nombre, selon les différents témoignages, est de 39.

Afin de rassurer les Algériens, le diplomate a ajouté que le corps diplomatique algérien et les représentants tunisiens fournissent beaucoup d’efforts et prennent des mesures afin de mettre plus de lumière sur cette affaire sachant que l’ambassade n’a trouvé pour l’instant aucun indice sur un éventuel emprisonnement.

Néanmoins, il a exprimé sa « sympathie” aux familles des jeunes disparus, incitant les à faire confiance aux autorités algériennes, qui les informerons de tout nouvel élément.

Les autorités tunisiennes démentent elles aussi la présence de ces Algériens dans leurs prisons

Selon le même communiqué, l’ambassadeur d’Algérie revient sur les relations avec le pays voisin en affirmant que les deux “entretiennent une relation de confiance, y compris dans le domaine de la coopération consulaire et judiciaire”, surtout quand cela concerne des individus d’origine algérienne disparus. Une coopération totale est donc mise en place, et les informations judiciaires circulent comme il le faut.

Il ajoute que la Tunisie nie l’existence de disparus algériens non signalés dans ses prisons sachant qu’elle a, à plusieurs reprises, démenti cette affaire. En effet, les familles des jeunes clandestins avaient à plusieurs reprises sollicité les autorités en organisant des sit-in devant le consulat de Tunisie à Annaba. Les autorités tunisiennes faisaient donc paraître des démentis à répétition ne divulguant aucune information supplémentaire.