«Trois sociétés privées, sur un total de quatre entreprises qui fabriquent le fer de construction, en Tunisie ont arrêté, dernièrement, leur production, mettant leurs 600 ouvriers au chômage technique », a déclaré, à la TAP, M.Tahar Berberi, secrétaire général de la Fédération de la métallurgie et de l’électronique, relevant de l’UGTT.
Il ne reste sur le marché, a-t-il précisé, que la compagnie nationale « El Fouledh », qui emploie 1500 ouvriers. « Même cette entreprise publique vient de déclarer un cumul de pertes, à hauteur de 200 millions de dinars (MD), du fait de l’importation, clandestinement, du fer d’Algérie, à l’origine d’un dumping du marché ».
Ainsi, « le volume de la vente quotidienne d’El Fouledh en fer de construction a régressé de 800 tonnes à seulement 100 tonnes.
Les banques nationales sont intervenues pour assurer la continuité de la société jusqu’à la fin de l’année, en mettant à sa disposition une enveloppe de 35 MD». D’après M.Berberi, « les besoins annuels du marché tunisien en fer de construction, sont habituellement, estimés à 1 million de tonnes, mais depuis la révolution de Janvier 2011, ils ont nettement baissé, pour se situer à près de 500 mille tonnes ».
Loin des répercussions économiques, le responsable syndical a averti que « la qualité du fer algérien, peut mettre en danger la vie des citoyens, puisqu’il n’a pas été testé. Il est donc, possible qu’il ne réponde pas aux normes internationales ».
TAP