La commission administrative de l’enseignement de base en Tunisie a décidé samedi l’observation d’une grève sectorielle le 6 mars prochain dans toutes les écoles publiques, a rapporté l’agence de presse TAP. Cette grève intervient «en signe de protestation contre le non-respect des accords conclus entre le syndicat et l’autorité de tutelle», a indiqué le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, Nabil Houaichi, cité par l’agence.
Le syndicat «réclame également d’améliorer le pouvoir d’achat des instituteurs, de réviser le texte législatif organisant la profession, notamment, les questions relatives à la protection des enseignants et de fixer la liste des maladies professionnelles», a dit Nabil Houaichi lors d’une réunion. Il s’agit également de «revoir» le système d’évaluation et les programmes pédagogiques et «d’élargir» les perspectives des enseignants. Selon le syndicaliste, cette grève «sera précédée par des mouvements de protestation et d’une journée de colère», soulignant que son syndicat «demeure attaché à poursuivre les négociations avec le ministère».
M. Houaichi a, dans la foulée, expliqué que le 6 mars «est une date symbolique» pour les enseignants «car elle coïncide avec la commémoration de la grève sectorielle de 2003 qui avait réussi malgré l’opposition de la Centrale syndicale».