Tunisie : 5 terroristes abattus après l’assassinat de quatre soldats à Kasserine

Tunisie : 5 terroristes abattus après l’assassinat de quatre soldats à Kasserine
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Les  forces de sécurité tunisiennes ont abattu 5 terroristes dans la région de Kasserine quelque heures après l’embuscade tendue par un important groupe armé à une patrouille militaire qui avait fait 4 morts et 6 blessés parmi les soldats. L’information est rapportée, mercredi, par le site officiel de la garde nationale tunisienne.

Le groupe auteur de cette nouvelle attaque terroriste aurait été anéanti par les forces de sécurité tunisienne qui évoquent des arrestation parmi les assaillants.

Pour rappel, quatre soldats tunisiens ont été tués hier et six autres blessés, dans une embuscade dans la région de Kasserine, une zone d’activité terroriste dans le centre-ouest du pays.

Selon le ministère tunisien de la Défense »quatre soldats sont morts en martyrs et six autres blessés, dans une embuscade contre une patrouille militaire, à Sbeïtla.

LG Algérie

L’attaque a eu lieu non loin de la ville de Sbeïtla et près du Mont Mghilla. Plusieurs médias tunisiens ont indiqué que les militaires avaient été visés par un tir de RPG.

La région de Kasserine, frontalière de l’Algérie, est le théâtre d’accrochages réguliers entre des terroristes et les forces tunisiennes. Depuis décembre 2012, une soixantaine de policiers, gendarmes et soldats ont, ainsi, été tués dans des embuscades où des explosions de mines.

La majorité ont péri dans cette région. La plus sanglante, en juillet 2014, a coûté la vie à 14 soldats sur le mont Chaambi, un massif, à la frontière avec l’Algérie, considéré comme la principale base-arrière du maquis djihadiste.

Le groupe armé actif dans la zone est la phalange « Okba Ibn Nafaa « liée à «Al-Qaïda». Selon les autorités, il est, aussi, responsable de l’attaque sanglante contre le musée du Bardo, le 18 mars à Tunis. C’est pourtant un autre groupe, lié à l’organisation Etat islamique (Daech), qui a revendiqué l’attentat.

La Tunisie a annoncé, fin mars, avoir tué l’Algérien Abou Sakhr, l’homme qu’elle considérait comme le chef de «Okba Ibn Nafaa» et l’organisateur de l’attaque du Bardo.