Trump durcit l’immigration : 100 000 $ pour un visa H-1B, 1 million pour une carte dorée

Trump durcit l’immigration : 100 000 $ pour un visa H-1B, 1 million pour une carte dorée
Taxer l’immigration technologique et réserver la résidence aux plus riches : telle est la nouvelle stratégie de Donald Trump.

Donald Trump a dévoilé de nouvelles mesures strictes concernant l’immigration et l’emploi dans le secteur technologique, notamment en instaurant des frais de 100 000 dollars pour les visas H-1B et en créant une « carte dorée » de séjour à un million de dollars.

Le président américain a mis en place deux nouvelles politiques en matière d’immigration et de l’emploi dans le secteur technologique.

D’une part, il a imposé une taxe de 100 000 euros sur les visas technologiques H-1B, dans le but d’inciter les entreprises à privilégier l’embauche et la formation des jeunes diplômés américains. D’autre part, il a instauré une carte dorée, une nouvelle option de résidence qui coûte un million de dollars.

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Trump fixe des frais de 100 000 dollars pour les visas technologiques H-1B

Donald Trump a annoncé que le visa de travail H-1B, très courant dans le secteur technologique, est désormais soumis à des frais de 100 000 dollars. Cette mesure, en vigueur depuis le dimanche 21 septembre 2025, était une priorité du président américain.

Le visa H-1B est un permis de travail temporaire d’une durée de validité de trois ans et prolongeable jusqu’à six ans, destiné aux professionnels étrangers hautement qualifiés (scientifiques, ingénieurs, programmeurs…). Il est accordé aux personnes parrainées par un employeur américain.

Depuis son premier mandat, Donald Trump a affiché sa volonté de limiter l’octroi de ces visas pour favoriser l’emploi des Américains.

Un traitement accéléré des procédures

La Maison-Blanche a apporté des précisions sur ces nouveaux frais, notamment par l’intermédiaire de sa porte-parole Karoline Leavitt sur X. Elle a précisé que ses frais de 100 000 dollars sont uniques et s’appliquent une fois uniquement aux nouvelles demandes de visa. En effet, les personnes qui possèdent déjà un visa H-1B et qui sont en dehors des États-Unis n’auront pas à payer ces frais pour revenir. Cette taxe ne concerne ni les renouvellements ni les titulaires actuels de ces visas.

Rappelons, le nombre de ces demandes de visa a fortement augmenté ces dernières années, atteignant un pic d’acceptations en 2022, sous l’administration de Joe Biden. En revanche, le taux de refus a été le plus élevé en 1018, lors du premier mandat de Donald Trump. En 2024, les États-Unis ont validé environ 400 000 visas H-1B, dont une majorité était des renouvellements (deux tiers).

Cette nouvelle règle s’ajoute à une série de mesures anti-immigration déjà mises en place par le président américain, qui a également intensifié les expulsions de personnes sans papiers. De plus, vendredi, Trump a également signé un décret pour créer une « carte dorée » de séjour, inspirée de la Green Card, mais dont les frais s’élèvent à un million de dollars.

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