De nombreux pays et organisations internationales ont exprimé lundi leur « vive préoccupation » face au mouvement de contestation populaire qui secoue depuis une semaine la Libye, et appelé toutes les parties à « faire preuve de retenue » et au dialogue.
En France, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a estimé que « la situation en Libye est extrêmement préoccupante… La violence doit absolument cesser. Il faut qu’elle cesse dans les plus brefs délais ». Son porte-parole, Bernard valero, a lui aussi réaffirmé que son pays « est très préoccupé par l’évolution de la situation en Libye et appelle à la cessation immédiate des violences, au respect du droit de manifester pacifiquement et des libertés d’expression et de communication ».
Un appel similaire a été lancé par la Russie qui a, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, appelé toutes les parties en Libye à engager » un dialogue national » pour aboutir à « une solution pacifique aux problèmes existants » à la suite des manifestations populaires qui ont fait, selon un bilan officiel, au moins 84 morts.
