La création d’espaces de communication et de dialogue encadrés par des spécialistes au profit des adolescents constitue un moyen efficace permettant à la société d’éviter plusieurs conséquences et effets négatifs liés aux troubles du comportement chez eux, a estimé jeudi à Sétif un spécialiste en psychologie clinique.
Dans une intervention prononcée au cours des travaux du séminaire national « problématique des troubles du comportement chez l’adolescent », organisé à l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), Amar Lakhdar de l’université Abderrahmane Mira de Béjaia a indiqué que « l’adolescence constitue une étape cruciale et très sensible entrainant des comportements difficiles et confus comme l’anxiété, la rébellion, le rejet de l’autorité et autres agissements et conduites nécessitant un appui immédiat et permanent pour pouvoir les maîtriser ».
De son coté, la présidente du séminaire, Ghania Aziz de l’université Sétif 2, a précisé que cette manifestation nationale « permettra d’intensifier les efforts et d’échanger les expériences entre académiciens et praticiens, en vue de mettre en place une plateforme de travail et une stratégie, contribuant à une meilleure prise en charge de cette catégorie de la société ».
Plusieurs thèmes en rapport notamment avec « l’approche psychopathologique du trouble du comportement chez l’adolescent », « la pratique thérapeutique », « l’accompagnement et le rôle de la famille et les établissements de la société », « la prévention et le travail de réseau commun » ont été évoqués au cours de ce séminaire national auquel ont assisté des étudiants et des spécialistes en la matière venus de plusieurs wilayas du pays.
Ce séminaire de deux jours a été organisé à l’initiative du Centre d’innovation pour l’entraînement et le développement en collaboration avec l’ODEJ de Sétif et l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA).
