Trottoirs squattés au boulevard Mascara: Qu’attendent les responsables pour réagir ?

Trottoirs squattés au boulevard Mascara: Qu’attendent les responsables pour réagir ?
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Rien que plusieurs articles de presse aient été écrits dans ce sens, dont le dernier, rappelons-le, a paru dans notre édition du mercredi 16 juin, la situation anarchique que créent les vendeurs des fruits et légumes au niveau du boulevard Mascara, n’a pas encore été prise en charge.

Au contraire, la situation s’est dégradée de plus en plus. En effet, face au bureau de poste, les piétons sont exposés au danger des accidents de la circulation dont la cause principale n’est autre que l’occupation des trottoirs par les nombreux vendeurs de fruits.



En effet, ces vendeurs installent leurs charrettes chargées de divers fruits de saison, sur les trottoirs, gênant ainsi le passage des piétons qui, de ce fait, sont contraints d’emprunter la chaussée au risque de se faire écraser, surtout que celle-ci est étroite à cause des travaux du tramway.

Dans la matinée d’hier, à cet endroit précis, un bus roulant à vive allure, pour ne pas dire faisait la course avec le bus qui le devançait, a failli emporter dans sa course folle, un groupe de personnes. «Il n’y a plus de rahma dans les cœurs et la loi n’est plus appliquée, chacun fait ce que bon lui semble. Oran n’est plus ce qu’elle était, c’est l’anarchie.

Gagner sa vie ne veut pas dire bloquer le passage pour mettre en danger la vie d’autrui», s’est indignée une vieille personne. Mieux encore, certains vendeurs se sont carrément installés avec leurs charrettes au milieu de la voie du tramway, comme le montre si bien notre photo. «Est-ce que c’est normal que les gens se comportent de cette manière, au vu et au su de tous et en toute impunité ?

De quoi ont peur les responsables locaux, pourquoi ne prennent-ils pas leurs responsabilités pour mettre fin à cette mascarade ? Est-ce que se taire sur cette gabegie veut dire gagner la paix sociale ?», s’interroge un riverain qui a failli de justesse se faire renverser par un bus.

Effectivement, le laisser-aller et le laisser-faire n’arrangent pas les choses. Ils ne peuvent être qu’une véritable bombe à retardement, car au moment où les responsables concernés se décideront à mettre de l’ordre, ce sera trop tard. Ils n’auront pas affaire à une dizaine d’indus occupants, mais à des centaines et il n’est pas utile de faire tout un commentaire sur les fâcheuses conséquences qui peuvent en résulter.

A.Bekhaïtia