Notre foot est quand même bizarre, puisqu’au moment où on s’attendait à une «footmania» déferlante consécutivement à la qualification de nos Verts en Coupe du monde, c’est plutôt l’effet inverse qui se produit.
En effet, car à en juger par la désaffection du public dans les différents stades constatée ces derniers jours, on est pour le moins intrigués par les raisons qui poussent les férus du foot à bouder les matches.
Ce qui est encore plus énigmatique est, convenez-on, le fait que même cette compétition surnommée l’épreuve populaire, en l’occurrence la coupe d’Algérie, ne fait plus recette et curieusement aussi au moment où cette disposition du premier club tiré qui reçoit était censée favoriser une forte affluence dans les stades, que nenni, puisque le week-end dernier, rares étaient les stades qui ont fait le plein, pourtant ce ne sont pas les belles affiches qui ont fait défaut dans ces 16e de finale.
Nombreux sont ceux qui expliquent cette désertion par l’intérêt démesuré manifesté pour l’équipe nationale ces derniers temps et qui par comparaison dans l’absolu inflige un verdict dérisoire à notre football local, car la précision s’impose désormais. Faut-il en déduire par là que trop de foot, tue le foot ?
Rien n’est moins sûr, car sous d’autres cieux, la preuve a, maintes fois, été donnée sur le contraire où faudrait-il alors chercher les explications de cette véritable désertion ?
Peut-être aussi dans le désaveu d’une politique improductive de notre football qui a choisi la stratégie des raccourcis comme celui des sélections nationales composées majoritairement par des joueurs formés à l’étranger.
En nems