Les travaux de réalisation de la troisième ligne de production de ciment de l’Entreprise des ciments et dérivés (ECDE) d’Oued-Sly, située à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Chlef, ont été lancés, hier, par le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, qui effectuait une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.
Ce projet, dont la durée de réalisation est fixée à 33 mois, assurera, une fois mis en service en juillet 2016, une capacité de production de deux millions de tonnes de ciment, soit un total annuel de quatre millions de tonnes. Rappelons que la première ligne de production de ciment de cette usine a été réalisée en 1978 et la deuxième en 1980. Ces deux lignes produisent annuellement, jusqu’à présent, deux tonnes de cette matière qui reste largement demandée sur le marché de la construction à travers l’ensemble du territoire national.
Au cours de son intervention, en marge de la pose de la première pierre relative au lancement des travaux en question, Chérif Rahmani a beaucoup insisté sur l’impact social, économique et environnemental de cette troisième ligne une fois ses travaux achevés.
“En plus des 2 500 postes d’emploi, tous corps confondus, qui seront créés une fois que cette unité sera opérationnelle, la production en ciment connaîtra, sans aucun doute, une augmentation en quantité et aussi en qualité, et ce, compte tenu des moyens technologiques et de modernisation qui seront utilisés dans la production de cette matière. Nous avons du pain sur la planche et nous devons, car nous n’avons pas le choix, de relever le défi afin de faire face aux crises qui peuvent survenir à n’importe quel moment. Pour cela, il faut indéniablement fournir plus qu’un effort en faveur de notre industrie. Cela nous permettra de surmonter les différentes étapes et, pourquoi pas, satisfaire toute la demande en ciment au niveau local, assurer ainsi un équilibre régional pour arriver, enfin, à exporter notre produit vers l’étranger”, souligne le ministre avant de conclure que l’industrie dans notre pays est une cause nationale sur laquelle il ne faut pas polémiquer ni faire de la politique afin de garantir, selon lui, l’avenir de nos enfants.
A .C