D’aucuns parmi les experts en économie pensent que le gouvernement en adoptant un nouveau modèle économique se devait d’opérer des changements à la tête de secteurs économiques sensibles, tels l’énergie et les finances. Alors que d’autres pensent que les rapports du FMI et de la Banque mondiale sur l’Algérie ont induit ces changements.
L’expert indépendant en économie, Abderrahmane Mebtoul, affirme quant à lui que c’est les trois rapports internationaux publiés la semaine dernière et les conclusions de la dernière tripartite qui ont motivé ce mini-remaniement ministériel qui a touché essentiellement le secteur des hydrocarbures et des ressources financières qui en découlent.
Mebtoul estime que c’est la nouvelle politique gouvernementale, fondée sur la nécessité de maintenir les acquis sociaux sans compromettre les intérêts économiques, qui a motivé ce remaniement partiel des ministres.
En plus de la création d’un nouveau département, chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, rattaché aux finances, augure une nouvelle ère technologique de l’e-payement pour que le e-commerce devienne une réalité en Algérie, ce qui lui permettra d’engranger 5 milliards de dollars à l’image d’autres pays avec une économie identique à la nôtre et d’attirer les fonds, près de 40 milliards de dollars, qui circulent en dehors des canaux officiels.
